La quantité des viols ne doit pas en banaliser l'horreur. Nous savons que cela crée un traumatisme à vie chez les victimes et que cela a une influence lourde sur leur relation avec leurs enfants générant des traumatismes transgénérationnels qui ont été détectés par Serge Tisseron qui leur a consacré plusieurs livres.
J'ai par ailleurs eu dans ma prime enfance une jeune femme autrichienne dont toute la famille (mère, grand mère, et plusieurs soeurs) qui avaient toutes été violées à de multiples reprises par des soldats russes. Son traumatisme consistait à ne pas comprendre ce qu'elle avait de si repoussant pour qu'elle n'ait pas été violée (dans ma mémoire, floue sur ce sujet, je l'admet, c'était plutôt une jolie fille).
Flippant! |