Sujet brûlant - A livre ouvert ... - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

A livre ouvert ... / les contributeurs de "Livres de Guerre"

 

Sujet brûlant de Claire GRUBE le lundi 06 décembre 2010 à 18h58


Grüß Gott !

Nous apprenons comment les missions civilisatrices, du « pays qui s’est le plus battu dans le monde pour la liberté », enflamment les populations, dans les colonies.


● Napalm / Wikipedia / Internet (extrait) :

« Le Napalm, inventé en 1942, est une substance basée sur de l'essence. Il est habituellement utilisé comme bombe incendiaire. Sa formule est faite pour brûler à une température précise et coller aux objets et aux personnes. »

« Le napalm cause de graves brûlures sur les personnes exposées, de par ses projections enflammés. Sa texture de gel colle à la peau et brûle les tissus jusqu'à l'os sans qu'il soit possible de stopper sa combustion. Il est illusoire de vouloir refroidir les plaies avec de l'eau. »

« La première utilisation du napalm en Indochine par les Français a eu lieu le 17 janvier 1951, lors de la bataille de Vinh Yen, dans le but de stopper l'attaque des soldats viet-minh. »


● Gauchemip.org / Indochine-Algérie / Du bon usage colonial du napalm / Alain Ruscio / Jeudi 25 octobre 2007 / Internet (extrait) :

« Ses premières instructions [général de Lattre], début janvier 1951, rapportée avec ferveur par Lucien Bodard, sont les suivantes: " …que toute la chasse y soit, que cela mitraille, que cela bombarde. Du napalm, du napalm en masse; je veux que, tout autour, ça grille les Viets"
(on ne disait pas, alors, Vietnamiens, c’eût été trop d’honneur, pour nommer l’adversaire). »

« Les aviateurs, à leurs micros, clament que les flammes ont couru plus vite que les Viets, elles en ont rattrapé et englouti des centaines, des milliers peut-être. Ils ont vu des hommes s’enfuir et être happés par derrière - ils continuaient encore à courir quelques mètres, torches vivantes qui s’éteignaient en quelques secondes. »

« Dès lors, cet usage ne cessera plus. À chaque fois que le corps expéditionnaire fut en difficulté, et il le fut de plus en plus, le napalm fut l’arme suprême. Jusque et y compris à Diên Biên Phu. »


● TV5.org / CMS / 1960 : une année particulière lancée par le Cameroun / Chaine francophone / TV5Monde / Internet (extrait) :

« En 1960, le Cameroun et Madagascar sont les seuls pays dont l'indépendance aura été précédée par une période de violence extrême. Le colonisateur a utilisé la force pour mater les mouvements indépendantistes. Au Cameroun le pouvoir colonial a fait usage du napalm; le Haut commissaire de l'époque, Pierre Messmer, parle de guerre psychologique sur le modèle de l'Indochine et de l'Algérie. »


● Video.google.com / Autopsie d’une indépendance / Cameroun / Videoplay / Une production progamm33 / France 5 / Gaëlle le Roy / Valérie Osouf / Internet (extrait) :

Gabriel Périès, historien :
« …il y a des opérations tant terrestres que par aviation, et en ce qui concerne le Cameroun, ces opérations de bombardement auraient, mais là je parle avec prudence, auraient impliqué l’emploi de moyens tel que le napalm. »

Pierre Semengue, général camerounais :
« C’est pas seulement des rumeurs, le napalm a été utilisé au Cameroun, le napalm a été utilisé au Cameroun, même s’il y a certains démentis pour la forme, monsieur Messmer ne pourra pas faire un démenti sérieux, à ce sujet. »

Journaliste à Pierre Messmer:
« Donc, vous avez entendu parler de napalm ? »

Pierre Messmer :
« Oui, c’est pas important.»


● Les avions de la guerre d’Algérie / Bombes au napalm ou bidons spéciaux / Jacques Moulin 2010 / Internet (extrait) :

« Napalm a été utilisé plus récemment, en temps de guerre : par la France, au cours de la première guerre d'Indochine (1946-1954) et de la guerre d'Algérie (1954-1962). »

« En Algérie, par pudeur sûrement, ces bombes au napalm étaient désignées « bidons spéciaux ». C’était des conteneurs à peau mince rempli de gel de carburant destiné à être employé contre les abris des troupes, des installations d'approvisionnement en bois, des structures diverses, des rassemblements de troupe, des grottes, ou sur des villages qui auraient dû être vides et parfois des convois terrestres. C’était des bombes à rupture destinés à provoquer des incendies lors de l'impact par un allumeur au contact ce liquide provoque la propagation sur les objets environnants. »


● Usage du napalm en Algérie par la France / Témoignage de Germain Chambost et Michel Perchenet / Internet (extrait) :

« Je me souviens d’une fois où je larguais ce qu’on appelait pudiquement des bidons spéciaux, il était interdit de prononcer à la radio, en vol, le mot de napalm, le napalm était interdit, alors on appelait ça pudiquement des bidons spéciaux, je larguais des bidons spéciaux… »

« Et puis, en dégageant, j’ai vu quelqu’un qui avait le feu dans le dos, j’avais brûlé un type, on avait brûlé des types … »


● Youtube / La France de Paix de Sarkozy / Algérie / Video 3/3 / Internet (extrait):

Premier témoin :
« Des scènes de violence, d’horreur, de femmes, d’enfants brûlés, tués par les obus, par les bombardements au napalm. Le bombardement au napalm, c’est quelque chose de terrible, c’est un corps qui peut être brûlé entièrement et réduit à l’état de quelques dizaines de centimètres, mais avec un bras intact ; donc ça prend des allures d’horreur, aucun film d’horreur peut être plus horrible que les images de destruction au napalm. »

Deuxième témoin :
« J’ai vu pendant certaines opérations le largage du napalm, on voyait très bien les avions qui passaient, qui lançaient des bidons, et les explosions silencieuses, et les flammes, et puis ensuite l’incendie. »

Troisième témoin, médecin :
« et tous les matins, et tous les soirs, les T-6 chargés de bombes, de bidons spéciaux au napalm, allaient bombarder, incendier, dès qu’on avait vu quelqu'un bouger, et on disait pas le napalm, on disait les bidons spéciaux, et la réserve des bidons spéciaux. »
« Et vous avez été amené à aller soigner des blessés de ces bombardements ? »
« Non, ben non, y avait pas de blessés, tout le monde était mort. »
« Y avait pas de survivants ?
« Non, c’est absolument effroyable, y reste plus rien, que du noir. »


● Histoire de la guerre d’Algérie / 1954-1962 / Bernard Droz / Evelyne Lever / Histoire / Seuil / 1991 :

« L’appui aérien, par le bombardement (au napalm parfois, malgré les ordres officiels) d’innocentes mechtas, s’avère psychologiquement désastreux. »


**************************************

parfois, malgré les ordres officiels ?



Claire GRUBE



Mü. 6. Dezember 2010
Beitrag N° 36

*** / ***

lue 5644 fois et validée par LDG
 
décrypter

 

1 En rire ou en pleurer ? de Daniel Laurent 11 déc. 2010 07h32
2 Ne te fatigue pas de françois delpla 11 déc. 2010 11h20
3 à bannir ! de Léon BEL 11 déc. 2010 17h35
4 Oh, ce n'est pas dans........... de Prosper Vandenbroucke 12 déc. 2010 17h47
5 ciel ! de françois delpla 12 déc. 2010 18h27
6 Non, non François........... de Prosper Vandenbroucke 12 déc. 2010 20h32
7 Demande de références ou sources de Christian Favre 16 déc. 2010 07h10
1 un peu court... de Naga 18 févr. 2011 10h45


 

Participer à l'ensemble du débat sur A livre ouvert ...



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes