Deux confirmations, l'une neutre - Le Défi de la neutralité - forum "Livres de guerre"
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Le Défi de la neutralité / Georges-André Chevallaz

 

Deux confirmations, l'une neutre de Christian Favre le samedi 25 septembre 2010 à 06h22

Cela concerne "Le choix de la défaite" d'Annie Lacroix Riz.
Henri Guillemin confirme ici en citant aussi un témoin: Pilet Golaz

Il faut préciser que Pilet avait effectué avant guerre un stage à Paris.

Ceci est intéressant pour la Suisse. Ainsi Pilet savait mais n'en n'a probablement pas parlé à l'armée et l'armée ne savait pas puisque Guisan a établi secrètement un accord avec l'armée française.

Pour ce qui concerne la position de Pilet, rien ne vaut un avis neutre,le voici:

Le Défi de la neutralité p. 101

L’omission – délibérée, vraisemblablement, mais malheureuse assurément – de la défense et de l’armée dans le discours gouvernemental du 25 juin, quelques concessions ponctuelles – telle la restitution des avions et des pilotes allemands internés pour avoir violé la neutralité du ciel helvétique, une démobilisation partielle, problématique à l’heure où des effectifs allemands considérables restaient sur pied de guerre aux frontières du Jura – mais il fallait bien rentrer les foins ! – auraient pu faire douter de la volonté de défense du Conseil fédéral.
Dans la gravité de sa situation, dans l’incertitude et l’inquiétude générales, des bruits circulaient, mettant en doute la conviction de résistance du gouvernement. Le représentant de la Grande-Bretagne à Berne, David V. Kelly, s’en faisait volontiers l’écho dans ses rapports au Foreign Office. Déjà, dans un rapport du 3 mai 1940, le diplomate s’était inquiété de la possibilité que le gouvernement suisse laisse passer les troupes allemandes sans résistance, alors que rien dans l’attitude du Conseil fédéral, du Général et de l’opinion n’en donnait le moindre indice. Le 20 mai, Kelly fait part d’une rencontre avec Pilet. Celui-ci ne voit pas un danger immédiat pour la Suisse. Mais un risque existerait, si les Français abandonnaient la frontière du Jura et si l’Italie entrait en guerre. Cette dernière, sans doute ne souhaite pas voir l’Allemagne intervenir en Suisse. Pilet renouvelle l’assurance que la Confédération défendra sa neutralité et « j’ai été heureux de l’entendre réfuter tout défaitisme ».
Mais le 15 juin, c’est une note encore plus pessimiste, bien qu’elle soit fort vague, qui parvient à Londres. Elle parle d’un coup d’Etat de l’armée qui confirmerait l’impression que celle-ci est plus prête à résister que ne le serait le gouvernement. Il semble en effet à Kelly que le moral des conseillers fédéraux est plus bas que celui de l’armée et que l’agrément aux pressions allemandes concernant la neutralité est possible à tout moment. Le 5 août, le diplomate a un long entretien avec un Pilet pessimiste, qui ne cache pas la problématique d’une résistance, mais réaffirme que la Suisse lutterait contre l’invasion, ce qui, note Kelly, contredit la rumeur d’une divergence entre gouvernement et commandement de l’armée.

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