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Bir Hakeim : une victoire francaise ? de Claire GRUBE le vendredi 13 août 2010 à 20h37

152. Bir Hakeim : une victoire française ?


Grüß Gott !

Bir Hakeim, dans la Libye, est une histoire fameuse de la résistance française, contre les soldats allemands et italiens. Nous voulons ici savoir qui sont les combattants courageux qui donnent de la gloire à la France.


● Africavenir International / La France et ses libérateurs africains / Par Charles Onana / Internet (extrait) :

« L’histoire de la résistance et de la Libération de la France telle qu’elle se présente aujourd’hui dans les ouvrages de nombreux historiens français ou dans les manuels scolaires en France et en Afrique francophone, du moins, est très largement incomplète et inexacte. Cette histoire dans laquelle les populations venues de l’empire sont soit absentes soit confinées dans un rôle marginal ou anecdotique ne correspond pas à la façon dont les choses se sont réellement passées de 1940 à 1945. Nous aurons l’occasion de le démontrer dans les lignes qui suivent. »

« Parmi les batailles qui donneront une certaine crédibilité au général De Gaulle, il y a la bataille de Koufra remporté par le jeune officier de cavalerie Leclerc et ses hommes. Sur 400 soldats qui ont livré la bataille de Koufra, 300 étaient Africains. La même situation va se produire à Bir-Hakeim (Libye). »


● Wikipedia / Citations / Colonel Rives, 16e régiment de tirailleurs algériens / Internet (extrait) :

« Les coloniaux se sont couverts de gloire pour la France libre : si la 2e DB qui a débarqué en Normandie était composée exclusivement d’Européens, ce sont eux, les coloniaux, qui fournirent les 2/3 des troupes à Bir Hakeim, … »


● C’est nous les Africains / El Watan.com / L’info au quotidien / 15 mai 2006 / Internet (extrait) :

« L’historien Dominique Lormier a voulu rendre hommage aux Africains qui se sont battus pour libérer la France. 60 000 d’entre eux ont laissé leur vie en luttant contre les Nazis. »

« Les autres, un moment Français, redeviendront, une fois la France libérée, des « bougnouls » et des « nègres ». Plaidoyer pertinent. A l’heure de la colonisation positive, du péril musulman, islamiste, Dominique Lormier a décidé de rendre hommage aux Nord-Africains et aux Noirs d’Afrique qui se sont battus pour la France durant la Deuxième Guerre mondiale. Une armée black-blanc-beur qui a redonné sa dignité à la France, après l’amère défaite de 1940. Les « bougnoules » était morts par dizaines de milliers pour la France à Bir Hakeim ou au mont Cassin, en Italie. « Le petit groupe armé qui faisait le coup de feu contre les Italiens en Erythrée au lendemain de l’Armistice honnie devint en 1942 une brigade aguerrie qui repoussa Rommel à Bir Hakeim, avant de se muer en une armée redoutable qui débarqua en Italie et en Provence en 1944. »


● La bataille de Bir / Conférence de Pierre Messmer / Internet (extrait) :

« Les 3.700 hommes qui s'établissent à Bir Hakeim sont :

« 4 bataillons d'infanterie dont

« 2 de légion étrangère (les 2e et 3e bataillons de la 13e demi-brigade de la légion étrangère dont le 1er bataillon appartient à une autre brigade qui n'est pas à Bir Hakeim) et

« 2 bataillons de coloniaux (le bataillon de marche numéro 2, formé en Oubangui et au Tchad, et un autre bataillon colonial qui vient de beaucoup plus loin, le bataillon du Pacifique, formé en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti). Il faut ajouter un demi bataillon, le bataillon d'infanterie de marine qui fusionnera plus tard avec le bataillon du Pacifique. »

« 1 régiment d'artillerie : le 1er régiment d’artillerie coloniale, admirablement commandé, équipé de canons français de 75 mm tractés. »

« 1 bataillon de fusiliers marins, spécialisé dans la défense contre les avions, servait à Bir Hakeim l'artillerie anti-aérienne bien équipée de canons de 40 mm automatiques Bofors. »


● La bataille de Bir Hakeim / Radio France / mardi 12 février 2008 / Internet (extrait) :

« Ils étaient 3.500 hommes, venus de tous les coins de l’empire français. Des Africains, des Tahitiens, des Néo-calédoniens, des Guyanais, des Cambodgiens, des Malgaches, des Libanais, des Antillais, mais aussi des légionnaires allemands anti-nazis et des Français de métropole qui avaient rejoint le général de Gaulle en 1940. En 1942, dans la 1° Brigade de la France Libre, sous les ordres du général Koenig ils se trouvaient alors à Bir Hakeim. »


● Le journal de la résistance / France d’abord / N° 1199 août 2007 / Il y a 65 ans, les Français libres a Bir Hakeim / Gérard Théodore / Anacr.com / Internet (extrait) :

« Les unités rassemblées à Bir Hakeim étaient d'une extrême diversité quant à leur composition: Français métropolitains, Français d'outre-mer et des colonies, soldats coloniaux d'Afrique Noire, Malgaches, Nord-africains, Tahitiens, Wallisiens, Canaques, Vietnamiens, Indiens des Comptoirs de l'Inde, Syriens et Libanais, Républicains espagnols… »

« L'encadrement était formé de réservistes et de beaucoup d'officiers d'active ayant rejoint de Gaulle soit en Angleterre soit lors du ralliement des colonies d'A.E.F. puis d'A.O.F., voire après l'affaire syro-libanaise. Cela était par exemple le cas pour l'Artillerie dont le commandant était le chef d'escadron Jean-Claude Laurent-Champrosay, ancien de Saint-Cyr et qui avait servi au Maroc, en Indochine et en Haute-Volta d'où il s'était rallié à de Gaulle, les servants des batteries étant notamment des coloniaux d'Afrique Noire (1ère et 2ème Cies) et Malgaches (3ème et 4ème). »


● La voix du Nord / Dossier / Culture / Soldats des colonies / 27-09-2006 / Internet (extrait) :

« En août 1944, l’armée française compte plus de la moitié de combattants originaires d’outre-mer. Quelque 134 000 Algériens, 73 000 Marocains, 26 000 Tunisiens et 92 000 soldats d’Afrique noire participent à la libération de la France. Une réalité somme toute peu connue. Qui se souvient que les derniers défenseurs de Lille face aux Allemands en mai 1940 étaient des Marocains ? »

« En juillet 40, après la capitulation française, 7 000 d’entre eux se sont déjà ralliés individuellement au général de Gaulle. Puis les effectifs augmentent les mois suivants suite au soutien de plusieurs colonies africaines, océaniennes et asiatiques : le Tchad, le Congo, la Nouvelle-Calédonie, les Comptoirs de l’Inde... Les troupes prennent part à la bataille de Bir-Hakeim en Libye, et repoussent les Allemands. »


● LDH Toulon / C’est eux, les Africains qui venaient de loin / Benjamin Stora / 18 juin 2006 / La France libre en Afrique / Internet (extrait) :

« De son côté, le général de Gaulle avait demandé, dès le 19 juin 1940, aux représentants de l’Empire de poursuivre le combat aux côtés de l’Angleterre. Très vite, en cet été 1940, le Tchad, le Cameroun. le Congo, l’Oubangui-Chari, se rallient à la France libre, ainsi que la Nouvelle-Calédonie et Tahiti. »

« La première victoire importante des Forces françaises libres (FFL) sera une victoire africaine : le 1er mars 1941, partie du Tchad, la colonne Leclerc fait capituler la garnison italienne de l’oasis de Koufra, en Libye. Ces Forces françaises libres, principalement composées d’éléments coloniaux et de la Légion étrangère, comprennent un bataillon de tirailleurs algériens et un régiment de marche de spahis marocains. Leurs victoires iront se poursuivant, de l’Erythrée au Fezzan, jusqu’à celle de Bir Hakeim contre l’Afrika Korps du général Rommel. »


● Hommage au Lieutenant-Colonel Broche (1905-1942) / Compagnon de la Libération / Internet (extrait) :

« Il crée, entraîne et commande le Bataillon du Pacifique intégré à la 1re Brigade Française Libre. Composée de ceux que l’on appelait alors des indigènes, de Français des colonies, d’évadés de la France occupée, de légionnaires antifascistes et antinazis, de Libanais, de Syriens, de Juifs de Palestine, la 1ère BFL s’illustra par son héroïque résistance à Bir Hakem. »


● La brigade juive / Bir Hakeim / Histoire de l’armée d’Israël / Henri Le Mire / Internet (extrait) :

« La bataille de Bir-Hakeim à laquelle prit part la célèbre Brigade Juive, et l'histoire du drapeau, honoré par le Général français Koenig. »

« L’acte de bravoure le plus célèbre de cette brigade fut la bataille qu’elle engagea contre les troupes italo-allemandes, près de Bir Hakeim ; en effet, la compagnie, composée de 400 hommes environ, fut déposée en 1941 en plein désert de Libye, sans armes, mais avec l’ordre d’installer des champs de mines destinés a barrer la route aux armées de Rommel. »


● Troupesdemarines.org. / Le bataillon des guitaristes / Internet (extrait) :

« Le bataillon des guitaristes" raconte l'épopée de 600 volontaires Calédoniens et Tahitiens qui ont quitté le Pacifique en 1940 pour libérer la France et seront de toutes les batailles : Bir-Hakeim, El Alamein, le débarquement en Italie et le débarquement en Provence... »


● La légion au combat / Bibliomonde.com / Ewan Bergot / Internet (extrait) :

« Juin 1940. Alors que la France, écrasée par les chars de la Wehrmacht, s'écroule, vaincue, en quelques semaines, bien loin dans le Nord, près du Cercle Polaire, une jeune unité de Légion étrangère remporte à Narvik, en Norvège, la seule victoire terrestre de la campagne 39/42. »

« Curieuse unité que cette 13e demi-brigade DBLE créée dans les premiers jours de 1940 : composée d'Espagnols républicains, d'Italiens antifascistes ou d'Allemands antinazis, elle met un point d'honneur à ne rien faire comme les autres. Politiquement motivée, lorsque l'armistice est signé, le 23 juin 1940, elle refuse, seule ou presque, la défaite et s'engage, la première, sous l'étendard de la France Libre du général de Gaulle, dont elle reste longtemps la principale unité constituée. »

« Commence alors, pour la 13e, un long périple africain qui la mène, deux ans plus tard, le 10 juin 1942, à Bir-Hakeim. Bataille fameuse où des soldats étrangers restituent à la France occupée un peu de sa dignité oubliée. »


● Unternehmen Theseus / Forum / Sitemap google / Nexusboard.net / Internet.de (extrait):

“ Später berichtete Alfred Berndt geringschätzig über ihre Besatzung von 4.000 französischen Soldaten (einschließlich einer jüdischen Brigade und vieler Legionäre) und nannte sie
„ Gaullisten, Schwätzer und Kriminelle aus - zwanzig Ländern.“

„ Bir Hakeim wurde von französischen Fremdenlegionären gehalten - darunter auch Legionäre deutscher Nationalität “.


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Braves soldats coloniaux et étrangers



Claire GRUBE



Mü. 13. August 2010
Beitrag N° 32

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