A l'instar du McPherson, le Costello fait partie de ces ouvrages dont le statut de classique leur vaut d'être désignés sous le seul nom de leur auteur. Je compte le recenser le mois prochain, d'ailleurs, l'ayant déjà lu voici... longtemps. Très bonne synthèse militaire et politique, très bien traduite également.
Quelques lacunes, cependant : la description de l'Occupation nippone est réduite à la portion congrue, la guerre sino-japonaise est assez négligée, les aspects socio-culturels et la "culture de guerre" ne sont pratiquement pas traités. Sur ces points, on pourra se reporter à l'ouvrage de J.-L. Margolin consacré à l'armée impériale japonaise. Mais les ouvrages fondamentaux de John Dower ou Saburo Ienaga sur ces mêmes thématiques demeurent totalement inconnus chez nos vaillants éditeurs.
Pour revenir à La Guerre du Pacifique, cette édition en un volume présente l'avantage d'une utilisation plus pratique, dans la mesure où la scission, purement française d'origine et historiquement artificielle, en deux tomes (procédé très prisé chez Pygmalion, aussi bien en Histoire qu'ailleurs - cf. la saga du Trône de Fer) aboutissait à intégrer toutes les notes de référence dans le second d'entre eux, ce qui était pour le moins gonflant. |
Le Costello... de 
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