Bonjour.
Si vous me le permettez, je vous propose quelques compléments car il y avait différentes façon de "refuser" ou d'entrer en résistance une fois envoyé au Sonderkommando.
- Le suicide, bien entendu (dans les fosses de crémation ou sur les barbelés électrifiés).
- Les refus individuels (comme celui dont témoigne Shlomo) même si inévitablement voués à la mort.
- Le refus collectif (un groupe de prisonniers Grecs a ainsi collectivement refusé de "travailler" lorsqu'ils ont découvert à quel Kommando ils étaient affectés). Ils ont -vous vous en doutez- tous été assassinés et les SS sont allés puiser un nouveau groupe de prisonniers dans le camp.
Les modalités de résistances sont plus nombreuses.
- On pourra penser à celle, sans espoir, de cette femme qui, déjà dans la salle de déshabillage précédant la chambre à gaz, a tué un SS (en s'emparant de son arme)et blessé un autre. Nous avons forcément peu de traces de ces réactions de courageuse résistance des victimes...
- L'aide apportée par les membres des Sonderkommandos aux prisonniers du reste du camp (transmission -bien entendu illégale- de nourriture, de médicaments,...)
- Les traces (écrites et photographiées) qu'ils ont laissées me semblent devoir être considérées comme une forme de résistance (face au masquage du processus d'extermination par les SS).
- L'organisation de la révolte par les membres des SK (octobre 44) qui voulait permettre l'évasion de l'ensemble des prisonniers du camp.
La liste n'est certainement pas exhaustive, ce sont les éléments qui me viennent en tête à la lecture de votre article.
Cordialement,
Véronique. |