Excellent lien, à transmettre au SNES pour information et... à certains enseignants pour un cours tout fait ?
Au vol, portrait d'Hitler :
"Cet homme, parti de rien, s'était offert à l'Allemagne au moment où elle éprouvait le désir d'un amant nouveau. Lasse de l'empereur tombé, des généraux vaincus, des politiciens dérisoires, elle s'était donnée au passant inconnu qui représentait l'aventure, promettait la domination et dont la voix passionnée remuait ses instincts secrets. D'ailleurs, en dépit de la défaite enregistrée à Versailles, la carrière s'ouvrait largement à ce couple entreprenant (...). Il savait leurrer et caresser. L'Allemagne, séduite au plus profond d'elle-même, suivit son Führer d'un élan. Jusqu'à la fin, elle lui fut soumise, le servant de plus d'efforts qu'aucun peuple, jamais, n'en offrit à aucun chef"(Mémoires de guerre-III-173)
A rapprocher de la littérature collaborationniste (Brasillach, Drieu, Rebatet) où l'image d'une séduction coupable apparait à maintes reprises, mais dans laquelle c'est bien évidemment la France, soupirante et évaporée, qui joue le rôle de l'amante enivrée des irrésistibles élans de la virile Allemagne.
Allez, hop ! Psychanalyse nationale pour tout le monde.
Francis... parle nous de ta Belgique natale ;) |