Extrait de "La vie à Paris sous l'occupation" :

Ayant cru découvrir chez les Parisiens un goût très prononcé pour le musique militaire, les services de la propagande allemande en multiplièrent les auditions, organisant des concerts un peu partout : place de l'Opéra, au Jardin des Tuileries, sur le parvis Notre-Dame, place de la République, etc. Il y eut toujours suffisamment de badauds pour écouter des marches militaires (deux mille le 24 juillet, place de la République, chiffre donné par M. Langeron, op.cit., p.130) [1] des pots-pourris [2] de compositeurs allemands parfaitement inconnus (et qui méritaient de l'être), auxquels venaient s'accrocher curieusement des morceaux de Wagner et de Beethoven. Une jeune fille se plaignit à un sien cousin, rédacteur à Aujourd'hui que "certain imbécile" [3] lui avait "pincé la taille" pendant qu'elle écoutait la marche funèbre du Crépuscule des Dieux (14 septembre 1940) [4]

Bien musicologiquement,
Francis fait de la résistance.

[1] Il s'agit de R. Langeron, auteur de "Paris, juin 1940" (édité en 1946). S'agit-il du préfet Roger Langeron ?

[2] C'est le cas de la dire

[3] Un Français ou un Allemand ?

[4] Une prémonition dès septembre 1940 ????