Alain Finkielkraut est un observateur très réactif mais très affûté de la société française contemporaine. Venu de la gauche, aujourd'hui il dit ne plus faire partie des "progressistes".
Dans le portrait filmé du philosophe diffusé ces jours, j'ai relevé ce constat:
Il me semble qu'il y a aujourd'hui en France une espèce de bonne conscience de la mauvaise conscience. On s'est installés dans l'idée d'une France qui doit expier ses forfaits: la Shoah, le colonialisme, la traite des noirs. Les progressistes - ceux qui me traitent de réactionnaire - pensent ainsi. Et cette idéologie tient le haut du pavé universitaire et médiatique. Je crois que ce raisonnement est sans pertinence pour qualifier la situation où nous sommes aujourd'hui. (...) L'hostilité dont la France est l'objet d'une partie importante de ses nouvelles populations n'est pas la conséquence, le résultat du colonialisme d'hier ni même de la xénophobie d'aujourd'hui.
La suite du biodocumentaire.
RC