Grüß Gott !

Nous apprenons comment les résistants, en France, quand la bataille suprême est engagée, par les armées américaines et autres étrangères, embêtent les soldats allemands, sur les routes.


● Topic topos.com / Creve-pneus / Saint-Marcel / Internet (extrait) :

« C'est par boites de 100 que le maquis reçoit ce genre de crève-pneus. Un outil de guerre, très simple, peu coûteux et très efficace. Avec ces pics acérés, il est fatal aux véhicules allemands pris dans une embuscade et contribue largement à ralentir le mouvement des troupes ennemies vers la Normandie. »


● Henri Amouroux / Joies et douleurs du peuple libéré / Laffont / 1988 :

« Quant à l’ingénieur des Ponts et chaussées Ternant, en service à Arras, après avoir constaté que les coupures mises en place sur les routes du Pas-de-Calais n’ont pas eu à jouer dans la nuit du 5 au 6 et du 6 au 7 juin, aucun convoi allemand ne s’étant déplacé, il fera confectionner par une petite entreprise de Biache-Saint-Vaast, ainsi que par deux artisans,
6 tonnes de crochets crève-pneus qui, répandus sur les chaussées, entre le 15 juin et le 3 septembre, causeront de graves dommages aux camions allemands qui souffrent d’une pénurie de pneumatiques. »


● Pages perso orange / La libération du canton de Montfort-Lamaury / Onac mémoire 78 Internet (extrait) :

« Les Alliés approchent, c’était l’affolement chez l’ennemi. Avec un de mes hommes nommé Bourgeois, nous nous emparons d’un camion allemand contenant 24 fusil-mitrailleurs, douze caisses de grenades à manche, trente mousquetons et une moto. Nous étions enchantés et j’avais reçu l’ordre de gêner par tous les moyens l’avance de l’ennemi sur la R.N. 12 et sur la ligne de chemin de fer contiguë, afin d’empêcher les renforts d’arriver sur le front de Normandie. Toute ma vaillante petite armée passait des nuits dans les fossés à inonder les routes que l’ennemi empruntait, de clous à deux branches. Les Allemands, furieux et désespérés, faisaient balayer les routes par les pompiers, mais sitôt la nuit venue nous recommencions le même manège. »


● Plaques commemoratives.org / Picardie / Internet (extrait) :

« Dans la nuit du 26 au 27 août 1944, deux camarades, deux Résistants, habitant Berteaucourt les Dames, Marcel Bodelu et Pierre Wimart, pistolet en poche, marchent à pas feutrés sur la route. Silencieux comme loups de lune au clair de lune, ils se dirigent vers un champ de betteraves, pour y cueillir des feuilles afin d’y planter des clous et les placer ensuite sur les routes. C’est là une forme efficace de sabotage pour enrayer la circulation des convois de l’occupant. »


● La Libération d'Halluin (Nord) / Septembre 1944 (14) / Le récit de l'Abbé Cornil / Le départ des Allemands / Internet (extrait) :

« Depuis le mercredi 30 août [1944], les Allemands pensent au départ un peu partout. Et durant 3 jours et 3 nuits, surtout pendant les nuits, des camions et des autos descendent calmement la rue de Lille vers la Belgique. »

« A certains moments, les autos (la plupart ne sont pas camouflées pour tromper les avions mitrailleurs), se suivent à quelques décimètres de distance. Certaines crèvent par suite des clous semés par les Patriotes. Les Allemands ne trouvent rien de plus simple que de prendre les pneus des civils.»


● Maubeuge / Place de guerre 1678-1945 / Sa zone d’influence / Books.google. fr. / Internet (extrait) :

« Le 31 août 1944 : Des opérations de harcèlement sont déclenchées dans tout l’Avesnois où des clous sont répandus sur les routes pour crever les pneus de véhicules. Cette opération a été une grande réussite. Et l’auteur se souvient avoir été bloqué, de nuit dans la campagne, par un convoi à l’arrêt qui n’en finissait pas de réparer ses pneus, au point d’envoyer ses passagères (personnel féminin de l’armée qu’on appelait les souris grises) dormir dans une ferme. »


● La résistance dans le Ternois / Les combats pour la Libération / Conscript Heroes / Internet (extrait) :

« Dès le 31 août 1944, informés de l'avance rapide des chars britanniques de la 7ème Division Blindée Anglaise du 12ème Corps d'Armée du Lieutenant-Général Ritchie, tous les groupes de Résistants constitués entament des actions de guérillas visant à s'emparer du plus grand nombre possible de soldats ennemis, - ou sinon à ralentir leur mouvement de retraite. »

« Des crève-pneus fabriqués par quelques-uns de nos compagnons forgerons et semés sur la route de la retraite, ont immobilisé bon nombre de leurs véhicules. »

« Fatigués, démoralisés, désemparés, coupés de leurs unités, de nombreux allemands se rendent, sans coup férir, à ces soldats sans uniforme portant un simple brassard à "Croix de Lorraine". Les armes ainsi récupérées vont permettre d'équiper la plupart des volontaires qui viennent spontanément grossir nos effectifs. »


● Extrait du Progrès de l’Oise n°5 du 25 octobre 1944 / Etablissements. Ac-Amiens / L’action des FFI dans notre secteur / Actions sur les itinéraires routiers / Internet (extrait) :

« Comme pour les voies ferrées, un plan de sabotage avait été dressé par l’Etat-Major et exécuté par les différents groupes. - Le manque d’explosifs - ne permit pas d’occasionner des destructions suffisamment importantes pour entraver ou même gêner le trafic routier, - mais de nombreux systèmes de crève-pneus étaient étudiés et fabriqués en série par nos hommes de la Résistance. »

« C’est par tonnes que les clous, les planches cloutées, les crabes, furent répandus sur les routes, et chacun se rappelle le nombre impressionnant de camions qui, par crevaisons, devaient s’arrêter et perdre un temps précieux. »


● Kriegstagebuch / Feldpostamt SS das Reich / Magnus Erd / Haiku.plus / Internet / Google.de (extrait):

Frankreich

„Am 12.August 1944
Der Amerikaner war schon bis 2 km mit Panzerspitze da. Es war Großalarm gegeben. Wir mussten aufs schnellste abfahren. Die französische Bevölkerung stand mit Blumensträußen da, um die Amerikaner zu empfangen. „

„Am 16.August 1944
Abends 10 Uhr wieder 150 km zurück. Nach einem Reifenschaden, den wir im Dunkeln beheben mußten, kamen wir um 7 Uhr früh in Paris an. Abends gings wieder 80 km nordöstlich Paris zu. „

„Am 24. August 1944
Heute Regenwetter, wir fuhren 7 Mann zu einer vorgeschobenen Ausgabe und befinden uns zwischen Rouen und Amiens. Wir hatten oft Reifenschaden, da Terroristen Nägel usw. streuten. Es ging nun immer wieder zurück.“

„Am 31.August 1944
überschritten wir die belgische Grenze.“


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Pfuuuu, dégonflés



Claire GRUBE



Mü. 13. März 2010
Beitrag N° 25