AFN et livraisons d'armes US - What if ? - Le Prêt-Bail: arme de victoire - forum "Livres de guerre"
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Le Prêt-Bail: arme de victoire / Edward Stettinius

 

AFN et livraisons d'armes US - What if ? de Francis Deleu le vendredi 26 février 2010 à 20h10

Bonsoir,

Au débat initié par 13ème DBLE : Les règles du What if apportons quelques éléments d'appréciation sur le potentiel militaire dont aurait pu bénéficier l'AFN en 1940.

Les chiffres sont extraits du livre de Stettinius, président du Comité des Ressources de Guerre et maître d'oeuvre du programme "Lend-Lease" (Prêt-Bail) [*]

- Fin 1938, la France plaçait son premier ordre d'achat de 100 avions de combat Curtiss-Wright P-36.

- 26 janvier 1939, la Mission Française signe un contrat pour l'achat de 115 bombardiers moyens Glenn L. Martin. Puis en deux mois, les Français commandèrent 700 avions supplémentaires ainsi que des centaines de moteurs.

- A la fin de 1939, les Français avaient commandé près de 2.000 avions - Curtiss-Wright P-36 et P-40, bombardiers bi-moteurs Douglas, bombardiers moyens Martin et avions d'entraînement Harvard.

Par ailleurs, je cite "La plus grande contribution qu'apportèrent les commandes françaises au développement de notre potentiel industriel fut dans la domaine des moteurs d'avions dont beaucoup étaient destinés à des avions construits sur place en France".

- A la fin de 1939, les Français avaient commandé 6.000 moteurs Wright et Pratt & Whitney.

- Pendant la première moitié de l'année 1940, Français et Anglais commandèrent plus de 8.000 avions et 13.000 moteurs.

Notons aussi : "Les deux pays (France et Grande-Bretagne) construisirent aux Etats-Unis de nouvelles fabriques de moteurs et les équipèrent en machines-outils. Ils financèrent des écoles où des milliers d'ouvriers américains apprirent les techniques nécessaires"

Il s'agit bien entendu de commandes. En mai 1940, seuls 557 avions avaient effectivement été livrés à la France.
En juin 1940, 50 bombardiers Curtiss-Wright SBC-4 et 93 bombardiers légers Northrop A-17-A étaient en route pour la France. La plupart de ces avions se rendirent par air à Halifax, où les attendaient le porte-avions Béarn. Le Béarn et sa précieuse cargaison n'atteignit jamais l'Europe. Le 17 juin, au moment où Pétain demandait l'armistice, Darlan donna l'ordre de changer de direction et de se rendre à la Martinique.
Stettinius note amèrement : Là le bateau et les avions passèrent trois années, s'y couvrirent de rouille dans un état de vaine neutralité, jusqu'au moment où le Comité National Français enleva à Vichy le contrôle de l'île.

Ces chiffres ne concernent que l'aviation. Nous reviendrons, plus tard, sur les autres armements .... chiffrés en dizaines de millions de dollars.

Pour en revenir au what if de 13ème DBLE, il est quasi certain que le gouvernement français poursuivant la lutte en AFN, aurait disposé rapidement d'un armement considérable sachant que les Etats-Unis auraient accéléré les livraisons, que les techniciens français, ceux qui formaient les ouvriers américains ainsi que ceux qui construisaient les machines-outils, auraient gagné l'AFN.

Bien cordialement,
Francis.

[*] Les chiffres ci-dessus sont à comprendre dans le cadre des contrats "cash and carry". Le programme "Lend-Lease" interviendra plus tard.

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