Tu reconnais donc, même si c'est de mauvaise grâce, qu'il n'y avait pas d'avions torpilleurs. Restent les bombardiers, c'est-à-dire essentiellement (si on veut un peu de précision, ce qui n'est pas superflu quand les objectifs sont précis) les Sturzkampfflugzeuge.
Tu les bases où et quand? Vu leur fonction évidente de protection d'un débarquement, ils seront eux-mêmes bombardés sur leur aérodromes siciliens, andalous, canariens ou hispano-marocains. Au fait dans la plupart de ces endroits lesdits aérodromes sont rudimentaires, il faut agrandir et moderniser, mais cela demande du temps, l'accordes-tu ?
et mesures-tu, si tu l'accordes, le pain bénit que tu donnes à Churchill, et à Mandel qui devient de plus en plus l'homme fort du gouvernement français, pour ameuter les Etats-Unis sur la progression incessante d'un ennemi totalitaire le long de la côte atlantique depuis avril ?
Tu prépares en tout cas à Roosevelt pour le 4 novembre une élection... de maréchal !
Bref, ton affirmation qu'il était possible aux Huns d'écraser de bombes toute opposition au sud de la Méditerranée ne fait que souligner la panique infantile d'un Pétain ou d'un Darlan pensant que tout était fichu et qu'il ne restait qu'à traiter sous prétexte que la métropole était envahie. |