"Alice Klein
Camp-de-Gurs
Ilot I, Bar. 12
Basses-Pyrénées Mars 10, 1941

Mes chers enfants,

Nous espérons que vous entré en possession de nos différents courriers, en particulier ceux de la semaine dernière, parce qu'ils contenaient la confirmation que les documents allaient à Marseille et ce passage a été réservé. Je ne fais que répéter ce parce qu'on ne sait jamais si toutes ces lettres sont arrivés. Les plus récents de votre part sont du 24 janvier et 29 et à présent nous attendons encore d'autres nouvelles de vous. Nous attendons également la décision de Marseille [consulat américain], et, quand nous avons découvert, ces papiers sont prétendument déjà ici même au le quartier général du camp [Kommandantur]. Par conséquent, il ne peut être une question de 8-10 jours jusqu'à ce que nous obtiendrons l'appel [d'aller à Marseille]. Le père a été déjà mis sur la liste [des hommes qui vont à Marseille] hier. Presque tous les jours, les gens sont capables de sortir d'ici, en partie sur une base individuelle, à savoir ceux qui ont l'intention d'aller aux USA Les femmes vont à Marseille et aux messieurs de Les Milles! Transport d'enfants, ainsi que les couples sans enfant, sont également retardée de 8-10 jours. Ainsi, des progrès sont réalisés que très lentement.

D'après ce que nous entendons, les camps - ou ce que d'autres sites existent pour les femmes - sont censés être surpeuplé à tel point qu'il n'y aura pas de place jusqu'à nouvel avis. Dans le même temps, l'interdiction des colis et les remises de fonds va seulement être levée quelques jours à partir de maintenant, selon les rapports. Nous sommes donc dans l'espoir que les 15 $, dont vous nous avez signalé il ya déjà quelques semaines, sera finalement versée. La plupart des gens déplorent le retard, comme c'est également le cas pour les livraisons de produits alimentaires de nombreux qui ont déjà pu s'attendre des États-Unis pour une période aussi longue. Non seulement cela nous a grandement besoin de tout cela, mais nous regrettons aussi que vous avez à sacrifier tant d'argent durement gagné, alors que nous avons malheureusement mai jamais avoir le bénéfice. Le meilleur moyen est encore en passant par Lisbonne, d'où les expéditions quotidiennes arrivent. Peut-être vous pouvez essayer cette voie une fois de plus, même si au moment où cette touche vous et quelque chose est effectivement expulsé, on l'espère ne sera pas plus ici. Père était déjà à deux reprises sur la liste des hommes pour aller à Les Milles - hélas sans moi - et les femmes devront aller à Marseille, comme je l'ai mentionné. Je me sens doublement mal que dans un tel cas, je ne serai pas capable de prendre soin du père plus la façon dont je le fais ici."