Le 17 juin 1940, le général Noguès en AFN - mieux placé que Weygand et consorts - se disait certain de "tenir longtemps et sans doute assez pour contribuer à la défaite de nos adversaires". Il affirma être assuré de recevoir une aide importante des Américains et probablement aussi des Britanniques et ce, malgré le revirement de Darlan qui préféra neutraliser la flotte.
Sur injonction de Weygand, le général Noguès, le 25 juin, s'inclina le "désespoir dans l'âme" tout en faisant redouter au gouvernement installé à Bordeaux "un soulèvement général en AFN, pour la continuation de la lutte".
PS. En gras, des textes de Noguès au moment des faits et non "a posteriori". En vous citant, Noguès a fait preuve d'une soumission fébrile à Pétain et Weygand. |