Il en va ainsi la tragédie de Mers-el Kébir (page 49) où il est établi que Churchill a trompé le Cabinet de guerre pour l’amener à suivre son projet d’assaut. Parfois, le refus des états-majors suffit pour s’opposer à ses plans ; un exemple est donné avec le projet d’une seconde expédition sur Dakar (note 1, page 73), projet dont le refus provoquera la colère du Premier ministre.
Recension et interview passionnantes, merci Matthieu !
Ce qui est dit sur Darlan converge avec mon Mandel : le sort de l'ancien ministre est au coeur des marchés de cette dupe et le procès de Riom doit être entièrement revu à cette lumière.
En revanche sur MeK l'auteur reste prisonnier du point de vue coporatiste des amiraux anglais, et d'une sévérité de mauvais aloi envers Churchill. Je vais démontrer dans mon livre imminent qu'il n'a en rien trompé le cabinet et lui a juste donné quelques coups de pied dans l'arrière-train... comme en mille occasions de mai 40 à mai 1945. |