Tu dis toi-même que c'est en mai que l'influence de Halifax en faveur de négociations avec Hitler fut à son maximum.
hé non, je ne dis pas du tout cela !
Voici ce que tu as déformé pour les besoins de ta cause :
(les minutes du cabinet dévoilées en 1971 et prouvant l'existence d'un tel débat à la fin mai; ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en eut pas en juin, mais il fut plus feutré : le caractère britannique, sans doute !)
Il est assez logique que la fragilisation du fauteuil de Churchill par la défaite de l'armée française en mai redouble en juin avec le retrait de ce pays de la guerre. C'est le cas et cela fait bientôt 20 ans que je fais des livres à ce sujet.
Le dogmatisme fait vraiment dire n'importe quoi.
Mais en discutant, tout de même, on engrange des acquis : en l'occurrence, la démonstration qu'un militant pétainiste est mis dans une gêne extrême lorsqu'on lui fait observer que l'armistice, par son existence même, tendait à consolider le nazisme pour une longue période, en favorisant la résignation britannique.
Il est obligé d'inventer en catastrophe une solidité inexpugnable de la position de Churchill, prouvée par une écrasante majorité parlementaire.
Au fait
-tu en as retrouvé les chiffres, ou tu renonces à cette affirmation ?
-tu reconnais que Churchill ment à ce sujet dans ses mémoires ? |