Cédric, excuse-moi mais je ne comprends pas ce que tu veux me dire en écrivant "Allons David, ne te laisse pas prendre par une argumentation aveuglée idéologiquement...". Je ne crois pas être aveuglé par quoi que ce soit à ce propos, et cela sous-entendrait que l'on est "suspect" si l'on considère que les Alliés auraient pu "faire plus" sur ce sujet sensible. Militairement, je sais bien que toute action de poids contre les déportations et les massacres relève de la pure utopie. Ce que j'ai du mal à comprendre en revanche, si les Alliés étaient au courant de la chose en haut lieu, c'est que, sauf erreur de ma part, jamais les chefs d'Etat n'ont alerté le monde; en parallèle, on accuse Pie XII de ne pas l'avoir fait. En écrivant ces lignes, je n'entends ni accuser ni dédouaner qui que ce soit, mais si certains pensent (a priori, ils sont nombreux) que l'opinion publique mondiale, catholique allemande en particulier (en dehors de tout antijudaïsme catholique, qui a tout de même des limites), aurait pu faire pression sur les planificateurs de la Solution finale, ne crois-tu pas que la voix d'un F.D Roosevelt ou d'un Churchill aurait eu le même poids, pour le monde? Certes, on pourra toujours arguer que les nazis, dans ce cas, nieraient tout en bloc en montrant du doigt une "honteuse propagande". Mais en attendant, rien n'a été fait. Même si j'enseigne dans un établissement catho sous contrat, je ne suis pas un guelfe (j'extrapole &;-) ) pour autant, mais en ces temps de "béatification", je trouve qu'il est facile de montrer du doigt un pape, sans recontextualiser les faits, et lui portant des reproches que l'on pourrait formuler à d'autres du même rang (celui de chef d'Etat). D'ailleurs, je ne sais plus qui sur ce forum a publié des paroles de S. Klarsfeld qui vont dans ce sens. |