les conditions de transport des juifs raflés et livrés , sans aucune discrimination, par le gouvernement français aux allemands , qui les reclamaient avec l'intention bien arrétée de de les exterminer impitoyablement et methodiquement
dites-vous ?
Mais c'est faux ! et en même temps c'est vrai.
La discrimination a bien eu lieu puisque la négociation a porté là-dessus: Juifs français/Juifs apatrides. La majorité des Juifs français mais aussi "de France" furent sauvés, alors que les nazis avaient programmé leur anéantissement à eux tous, comme vous le dites si bien.
Or,à l'impossible nul n'est tenu et le fait qu'ayant perdu la guerre nous ne pouvions pas nous opposer frontalement à un occupant tout-puissant, n'a pas pu vous échapper complètement .
Tout ce que Vichy pouvait faire, c'était de mettre en oeuvre le semblant de souveraineté que lui avait concédé l'occupant et négocier au plus près pour limiter les dégâts.Il l'a fait et très habilement, en sachant profiter du "légalisme" des Allemands. (Même Hitler, fut légaliste, comme le montre son souci de se présenter tous les 4 ans devant le Reichstag pour se faire reconduire dans ses droits à diriger son pays.)
Par ailleurs, est-il juste de reprocher à Vichy le déficit de latrines comme le font Lévy et Tillard pour donner du grain à moudre au parti résistantialiste? Evidemment, non. Un chef d'Etat ne peut pas s'occuper de tout : il mourrait à la tâche.
Helbronner ?
Ne fut-ce pas lui, ce haut responsable de la communauté juive française qui fut par hasard présent à l'entrevue entre Gerlier et Fessart et qui recommanda à Gerlier de ne pas suivre le conseil de Fessart.
Celui-ci venait voir Gerlier pour l'inciter à une protestation solennelle contre les déportations des Juifs.
N'en faites rien, lui dit-il. Ça nous retomberait dessus, comme aux Pays-Bas.
Là-bas, 83% des Juifs furent déportés et gazés !
Vae victis ! |