Boisbouvir ecrit
Mais Pétain, lui, a reçu aimablement le rabbin (Schwarz ?) venu lui dire que la science moderne avait tordu le cou à la notion de race et Pétain, en retour, lui a demandé de comprendre que dans sa situation on ne pouvait agir à sa guise et de le faire comprendre à ses coreligionnaires. Ce qui fut fait, je crois.
Preuve, s'il en faut une que la politique de Vichy fut une politique de l'esquive.
LA SCÈNE se déroule, à Vichy, le 15 mars 1941. Le maréchal Pétain reçoit le grand rabbin de France, Isaïe Schwartz. Un dialogue, que l'on qualifierait de burlesque si le contexte n'était pas dramatique, s'engage. Isaïe Schwartz s'alarme de la mise en application du statut des juifs : « Nous sommes donc mis à part ? » « Le tort que vous avez, rétorque le chef de l'Etat, c'est de ne pas être intégrés dans la nationalité française. » Indignation du grand rabbin : « Comment ? Tout ce que nous avons fait dans tant de domaines, et au point de vue patriotique. » « Vous n'avez pas d'artisanat, pas de paysannerie : par là, vous êtes écartés de la nation, réplique Pétain...
( cité par L. Joly , Vichy et la solution finale )
Pour mémoire , le Rabbin Schwarz echappera à la Milice en 1944 , quant à Jacques Helbronner , president du Consistoire Central , arrété par la police française en 1943 , il mourra à Auschwitz. , c'etait un collègue et ami de Pétain ...........qui n'interviendra pas en sa faveur
C'etait pourtant un de ces juifs français que Vichy pretendait proteger |