Réponse à ce message
Vichy etait il ou non coupable du traitement inhumain qu'il infligeait aux juifs , hors la présence allemande , au Vel d'Hiv , à Drancy , à Pithiviers , à Beaune ?
dites-vous.
Mais combien de fois faut-il vous le dire, Bel, que la police d'un pays occupé obéit au-to-ma-ti-que-ment à la puissance occupante ?
Je pense que vous l'avez déjà répété quelques centaines de fois et que la répétition est souvent inutile et lassante. Cet automatisme est peut être votre automatisme à vous mais ça n'en fait pas la vérité absolue que chacun devrais admettre.
Vous voudriez peut être que chacun ici adopte vos idées. Dans ce cas vous vous être trompé de lieu. Ce n'est pas parce que l'on vous laisse vous exprimer que vous pouvez inlassablement vous répéter utilement. Ici nous attendons que chacun s'exprime en respectant les idées des autres et en les écoutant également.
Que Drancy, Beaune, Pithiviers étaient dans la zone occupée ?
Qu'ils n'ont pas été créés par Vichy mais par Daladier ?
Vous plaidez donc encore une fois l'irresponsabilité et l'impuissance. Si vous pouviez vous en tenir là au lieu ensuite de prétendre que Vichy agissait pour le bien des Juifs, ce serait une nette évolution.
Que le déficit de latrines peut être imputable à la Préfecture de Police qui a mal fait son travail mais pas à Pétain, ni à Laval ?
J'envisage nettement de proposer la modification de la charte de ce forum, pour interdire ce genre de propos obscènes. Je vais lancer la discussion avec mes collègues. Bref après avoir tout de même admis que "Ces choses là sont si graves en effet"
après la description de ce qui se passait au Vel d'hiv
, vous en revenez donc à cette minimisation fétide. Je ne le supporterai pas longtemps.
Que la Préfecture de Police a néanmoins été élevée au rang de Grand'Croix dans la Légion d'Honneur par le général de Gaulle dès le 26 août 1944 ?
Pensez vous réellement que ce fut pour ses mérites ? Je crois plutôt que ce fut pour son utilité immédiate, dans un pays qui avait besoin d'une police. Faut-il que je vous explique les enjeux de pouvoir à cette époque ? Je pense que d'autres vous parlerais mieux que moi de la "menace communiste"
Et que votre manichéisme ne vous fait pas honneur ?
Un mot bien galvaudé et trempé dans toutes les sauces.
Combien de fois faut-il vous dire que ni Churchill à Londres, ni De Gaulle à Alger, ni Roosevelt à Washington, ni Staline à Moscou ne se sont servi de leurs radios respectives pour dénoncer la solution finale alors qu'ils eussent eu, pour démoraliser l'adversaire, tout intérêt à le faire ?
Un fois suffit ! Répéter est inutile. Ecoutez donc les réponses qui vous sont faites et servez vous en pour faire évoluer votre discours. Pourquoi une telle dénonciation aurait été crue ? La croiriez-vous venant de Corée du Nord, dénonçant l'extermination de masse aux USA ? Et en quoi, si les alliés ne savaient pas, cela exempterait-il Vichy de l'obligation morale de savoir avant de collaborer aux déportations ? C'est ça l'honneur pour moi, monsieur Boisbouvier : assumer sans se cacher derrière son petit doigt.
Que les mots-clés extermination, chambres à gaz, Auschwitz, Zyklon B...ne furent prononcés qu'après la guerre et souvent longtemps après.
Et qu'est ce que ça change ?
Que Robert Badinter a espéré le retour de son père jusqu'en mai 1945 ?
Oui, moi aussi j'espérais que le mien soit vivant, même devant sa tombe.
Qu'au procès Pétain, c'est à peine si on a parlé des déportations des juifs tant il était évident pour tous, alors, que Vichy "ne savait pas", tandis que maintenant avec les caviardages des historiens (ou prétendus tels) n'importe qui peut dire qu'il "savait" en se basant sur deux ou trois filets de journaux ou de tracts ou bribes de radio comme celle de Jean Marin, si impressionnante qu'elle soit ?
Lisez "le véritable procès Pétain". Et ce procès tenait évidemment compte de la politique. Pouvait on reconstruire et réconcilier la France en ne passant pas de telles choses dans l'inconscient collectif ?
Existe t'il une seule lettre ecrite par un deporté de Drancy aprés son arrivée à Auschwitz , adressée à ses proches ? dites-vous aussi ?
Certes, mais on y était habitué par le décret "Nacht und Nebel". Les déportés politiques non plus n'écrivaient pas à leur famille.
Habitué !