Rengaine déjà réfutée (et autres nouvelles erreurs grossières) - Ce que savaient les Alliés - forum "Livres de guerre"
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Edition du 04 décembre 2009 à 17h04

Ce que savaient les Alliés / Christian Destremau

En réponse à -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Au-to-ma-ti-que-ment de Boisbouvier

Rengaine déjà réfutée (et autres nouvelles "erreurs" grossières) de Nicolas Bernard le vendredi 04 décembre 2009 à 16h57

> J'ai souvent répondu à votre objection.

Non. Et vous ne répondez pas à mes autres questions (et n'oubliez pas cet autre message de ma part).

Par ailleurs, je note que ma réfutation de votre erreur grossière selon laquelle "si vous saviez ce qu'ils pouvaient s'en taper, les nazis, de l'opinion publique", ne suscite chez vous aucun commentaire.




> Puisque la police et tous les fonctionnaires d'un pays
> occupé obéissent automatiquement (j'ai même écrit au-to-
> ma-ti-que-ment) à la puissance occupante, nul n'est
> besoin pour cette puissance de disposer de l'appui du
> gouvernement (largement fantoche en effet)du pays occupé.
> Elle ordonne et elle obtient tout ce que vous dites :
> identification, fichage, regroupement, déportation...

Déjà réfuté.



> Cela est si vrai que partout où les Allemands ne
> disposèrent pas d'un gouvernement (fantoche ?) pour
> relayer leurs désiderata, non seulement les Juifs de ces
> pays furent néanmoins déportés comme en Pologne à
> Salonique

Déjà réfuté : la situation des Juifs de Pologne, de Salonique et de France n'est pas comparable.




> ou en Hollande mais ils le furent bien plus facilement et
> bien plus complètement que dans l'autre cas.

Déjà réfuté : la situation des Juifs de Hollande n'est pas comparable à celle de la France.




> La France ne fut pas le seul pays occupé à posséder un
> gouvernement au sein de l'occupation.
> Le Danemark, la Slovaquie, la Bulgarie furent dans ce cas.
> C'est au Danemark que les Juifs s'en tirèrent le mieux
> pour trois raisons.
> Non pas, comme on l'a dit, parce que le roi Christian
> porta l'étoile jaune pour tenir en respect les Allemands,
> mais parce qu'ils eurent trois chances : mise en oeuvre
> tardive de la solution finale dans ce pays (novembre 43),
> proximité de l'asile suédois, complicité (secrète
> évidemment) de leur gauleiter, Werner Best, avec la
> synagogue de Copenhague.

Que voilà une relecture passablement lacunaire de ce dossier...




> En Bulgarie, le roi Boris s'opposa comme Pétain à la
> déportation des Juifs et Hitler, soucieux de ne pas
> perdre l'alliance bulgare, n'insista pas du moins pour le
> territoire proprement bulgare car pour les territoires
> récemment annexés par la Bulgarie (Dobroudja,
> Macédoine...) les déportations eurent lieu

Là encore, relecture très aventureuse de la réalité. Le gouvernement bulgare, en 1942, avait mis sur pied à la demande allemande un Commissariat aux Questions juives et une législation de ségrégation. Il s'agissait de déporter l'ensemble des Juifs de Bulgarie, mais les protestations populaires conduiront le régime, déjà très réticent à persister dans cette voie, à faire machine arrière.

Cette "générosité" du gouvernement bulgare ne s'étendait toutefois pas aux Juifs des territoires récemment annexés de Thrace et de Macédoine, qui n'avaient pas eu droit à l'octroi de la nationalité bulgare. C'est pourquoi ils furent déportés sans état d'âme, en mars 1943. Ils devaient être les premiers, car Sofia avait ajouté à la liste 6.000 Juifs de "vieille Bulgarie", lesquels, finalement, ne furent pas expédiés dans les camps de la mort à la suite de nouvelles protestations populaires, auxquelles s'ajoutèrent le Parlement et l'Eglise. Le régime se "contenta" de les interner dans des camps de travail où ils s'exposèrent à de mauvaises conditions de vie.

L'exemple bulgare n'en démontre pas moins qu'un pays inclus dans l'Europe nazie avait la possibilité de mettre en échec la politique nazie de déportation/extermination. Même si le gouvernement dudit pays n'est pas sans tache.



> En Slovaquie, Hitler dut aussi prendre des gants mais
> pour finir les juifs slovaques furent déportés.

Là encore, relecture inexacte de la réalité : c'est en fait l'exact contraire qui s'est réalisé. Le régime slovaque était enthousiaste à l'idée de déporter les Juifs du pays, et les déportations s'amorcèrent en mars 1942 ! Elles durent s'interrompre en octobre de la même année, à la suite des protestations répétées de plusieurs officiels et de l'Eglise.



> Tout cela est dans Hilberg de qui je le tiens et qui m'a
> fait comprendre la totalité du problème.

Compte tenu de ce que vous écrivez, vous n'avez manifestement rien compris à l'exposé de Hilberg.



> Les trois déportations de Juifs qui eurent lieu en zone
> occupée en mai, août et décembre 41 se firent au-to-ma-ti-
> que-ment sans que Vichy en ait même été informé.

Inexact, comme je l'ai déjà montré.




> Il suffisait que ces Juifs soient en zone occupée et que
> le MBF, sans doute talonné par Dannecker et Himmler,
> ordonne.
> A partir des négociations de Bousquet avec Heydrich et
> Oberg il en alla différemment.

"Différemment", dans la mesure où cette fois, il n'était pas nécessaire de réquisitionner la police française, mais d'obtenir l'accord de Vichy, qui ne se fit pas prier.




> Et ce fut tant mieux.

La rafle du Vel d'Hiv' permettra d'arrêter 12.884 Juifs, et 10.000 autres Juifs parqués dans les camps de zone libre seront livrés aux Allemands.

*** / ***

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