La maison du Dr Dugoujon n’était pas nécessairement un piège. - Présumé Jean Moulin - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


N.d.l.R. :

Jean-Guy Bernard sur Wikipedia


Edition du 06 novembre 2009 à 18h37

Présumé Jean Moulin / Jacques Baynac

En réponse à -2
-1Emploi du temps de Aubry dans le mois qui a précédé Caluire. de Serge Desbois

La maison du Dr Dugoujon n’était pas nécessairement un piège. de Serge Desbois le vendredi 06 novembre 2009 à 16h44

Il était possible de s’enfuir par l’arrière vers l’allée des Verchères.

D’après le débriefing de De Graaff devant le MI 5, du 19 août 43 et devant le BCRA du 18 octobre 43, il apparaît que le nombre des personnes qui entraient chez le Dr Dugoujon dans l’après-midi du lundi 21 juin 1943 était des plus flous.

Déjà De Graaff qui avait accompagné Jean Moulin jusqu'au terminus de la ficelle lors de cet après-midi tragique, avait dû demander de ne pas assister à la séance, prétextant qu’il avait trop de travail.

Il semblerait que certains participants aient demandé à ce que d’autres résistants les accompagnent. Aubrac le 21 juin voulait faire venir Ravanel à la réunion mais ne l’avait pas trouvé car celui-ci s’était absenté (Noguères, tome 3 page 452)

D'autre part, dans sa déposition à Alger devant la Sécurité Militaire, le 3 juin 1944, Aubrac signale qu’il y avait un client ce jour là, dans la salle d’attente du docteur. Où est-il passé ?
Dans le tiroir du bureau de Dugoujon, les policiers allemands ont trouvé une arme de poing. Qui l’a placée là ? Est-ce que c’est cet homme signalé par Aubrac ?

La femme de ménage de Dugoujon a introduit dans la salle d’attente un homme de grande taille et aux cheveux roux.
Qui était ce personnage ? Correspond-il à un résistant connu ?

Si cet homme existe, s’il n’a pas été qu’une illusion, car dans les minutes qui ont suivi un tel branle-bas par les hommes de Barbie, ceux-ci peuvent en avoir fait oublier tout le reste, il y a deux possibilités :

A - Ou bien c’est un Résistant qui n’a pas voulu se faire connaître ou bien qui est mort en déportation avant d’avoir raconté sa vie.

Un type grand et roux, par exemple, était Jean-Guy Bernard, alias Lebailly. Il avait eu un rendez-vous chez Melle Renoncourt 222 avenue du Maine à Paris le 9 juin (date où a été arrêté Delestraint) avec Hardy pour étudier l’extension en zone nord du « Noyautage des administrations publiques », Hardy qui n’est pas venu évidemment puisque arrêté dans la nuit du 7 au 8 juin..

Jean-Guy Bernard était un homme énergique connu de Frenay et de Bénouville. Il aurait pu influencer la discussion du lundi 21 après-midi pour que le remplaçant de Delestraint au moins provisoire, soit quelqu'un de « Combat ».

Il n’a pas pu témoigner après la guerre puisqu’il est mort en déportation.

Bouchinet-Serreulles que voulait imposer Moulin comme « chargé des affaires militaires », tout jeune, qui venait d’atterrir de Londres il y a quelques jours sans rien connaître de la Résistance et dont Copeau disait que l’on ne le prenait pas au sérieux, aurait assuré l’intérim quelques mois, le temps que De Gaulle impose un nom.

Mais ce ne sont là que des interrogations.

Quoi qu'il en soit, un personnage fuyant par l’arrière aurait très bien pu disparaître par l’allée des Verchères.

B - Ou bien c’est un mouton de Barbie. Dans le débriefing du 27 octobre 1943 du SOE de Leafish alias Fraval, celui-ci rapporte un événement de seconde main : un traître a quitté la maison de Dugoujon l’après-midi du 21 et a filé dans une voiture. Il s’est fait tirer dessus par la Police Française pour ne pas avoir obtempéré (?). L’homme qui a été emmené à l’hôpital a été relâché ensuite et pour cause puisqu’il avait l’appui de Barbie. Ce n’est pas la première fois qu’un agent S.O.E lors d’un débriefing à Londres rapporte une aventure hors du commun.

*** / ***

lue 4494 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes