Attention, Francis, à ne pas renvoyer dos à dos !
Margolin est très loin d'avoir dégainé le premier : son livre ici déposé n'attaquait point Arnaud Nanta ni la petite troupe des historiens francophones du Japon. Ce sont eux qui ont chargé sabre au clair ce livre par ailleurs généralement bien accueilli, au moyen d'un édito de 27 pages de leur revue Cipango.
Ils sont en train de se casser la figure, beaucoup grâce à Internet en général et Assouline en particulier : il a suffi de son article de blog pour que le droit de réponse refusé à Margolin coule de source !
J'aimerais bien, pour ma part, qu'il y ait plus de rififi, sur ce qui en vaut la peine. Mais les affaires de ce type se ramènent souvent à des rancunes d'individus faisant marcher leurs réseaux. Ce fut le cas dans l'affaire "Aubrac" de 1997, où Cordier, jalousant les lauriers des Aubrac, intoxiqua quelques historiens institutionnellement influents, donnant un relais inadmissible et éphémère aux élucubrations chauvyvergessiennes. C'est encore le cas dans l'affaire "Desbois", où le fait que Husson et Paris IV aient pris les choses en charge reste en travers de deux gosiers, pas un de plus. |