P. 270
A la conférence de Téhéran
[..] Staline déclara avec force que le seul moyen d'empêcher sa renaissance en tant que nation agressive était de rassembler et de fusiller cinquante mille officiers et techniciens qui formaient le noyau de la machine de guerre allemande. Et lorsque Churchill protesta à l'idée de cette solution - apparemment proposée avec le plus grand sérieux - Roosevelt, qui venait d'arriver pour le café, s'écria qu'un tel projet serait applaudi des deux mains par toutes l'armée américaine. le Premier ministre en fut profondément bouleversé.
A cette conférence Roosevelt joua Staline contre Churchill ce qui déplut fortement à ce dernier
Ceci aussi:
P. 294
Deux aspects des préparatifs du débarquement pesaient lourdement sur l’esprit de Churchill. Afin de cerner le champ de bataille et de couper les voies de communication, les routes et les chemins de fer devaient être soumis à un bombardement intensif. Cela menaçait de causer de lourdes pertes chez les civils français. Le Premier ministre, effrayé, discuta avec Roosevelt de l’opportunité d’une telle mesure. « Ce n’est pas seulement une question d’humanité, dit-il, mais aussi de politique. La France d’après-guerre doit être notre amie. » Mais à son grand regret, il fut décidé de poursuivre les bombardements. |