Bonjour ou bonsoir,
Avec Jacques je trouve aussi que les quelques doutes exprimés par Daniel Codier il y a maintenant 5 ans ne sont pas de nature à mettre en cause son remarquable travail de chercheur.De plus, il a dit et redit le trouble ressenti en se plongeant dans certains aspects du drame avant, pendant et après la table ronde durant laquelle il s'est senti mal à l'aise, on le perçoit assez bien.
Ayant lu et relu le compte rendu de la table ronde organisée par Libération, je n'ai rien trouvé de choquant au point d'être catalogué dans le registre de la diffamation. Depuis la publication des livres de Frenay, Hardy et Noguères à la fin des années 70 et au début des années 80, j'essaie de suivre les rebonds d'une affaire qui comme le souligne Jacques est compliquée. L'accumulation d'essais, de bios et de récits qui n'ont, hélas, pas tous la rigueur nécessaire, a renforcé chez moi le sentiment d'avoir mis le nez dans une zone grise dont toutes les nuances n'ont pas encore été dévoilée et expliquées.
Je garde toute mon estime pour Daniel Cordier et je redis mon admiration pour l'oeuvre entreprise.
Cordialement,
René Claude |