A l'époque où il avait entrepris la réalisation de ce chef-d'oeuvre, il récoltait tout ce qui concernait la vie (et la mort...) de ces "poilus" auxquels son livre est un magnifique hommage. Des casques aux boîtes pour masques à gaz, des trousses de couture à douille d'obus gravée, son appartement était envahi par des "fantômes"... J'ai l'impression que si Tardi traversa un temps une sorte de dépression (le fameux "blanc" du créateur), c'est en partie à cause de sa plongée qu'il fit pour ce livre dans l'enfer quotidien vécu par ces hommes dans les tranchées de la Somme ou de Champagne...
Amicalement,
René |