Hier soir, au cours de la discussion plutôt auto-promotionnelle (plaidoyer pro-domo et congratulations parmi) animée par Marie Drucker après le dernier épisode d'Apocalypse sur FR2 avec le sociologue T. Wolton* très/trop consensuel sur ce coup, j'ai trouvé l'explication/justification de Clarke et Costelle de la colorisation par l'affect - à savoir que le procédé allait susciter une proximité/empathie chez les publics plus jeunes - pas très convaincante sur la question de fond qui reste encore et toujours: a-t-on le droit de retoucher pour des besoins "artistiques" et l'espoir de parts de marché plus juteuses (soyons réaliste) des archives ?
Mais je continue à soutenir que co-produire et diffuser la série même avec ses manques et ses excès publicitaires & marketing sur le service public en prime time était nécessaire à une époque où l'absence de connaissances élémentaires sur la Seconde guerre mondiale dans la population est inquiétante.

RC

PS: On peut indiquer sur la copie finale à l'aide d'un sigle "séquence retouchée" ou qqch. comme ça. Les restaurateurs de films anciens le font.

* Il n'y avait aucun historien de la WW2 sur le plateau...