Cette édition est consacrée à Stefan Zweig, magnifique témoin d'une époque qu'il relate dans LE MONDE D'HIER, livre auto-biographique et en quelque sorte le testament de cet humaniste. Face à la barbarie, il avait perdu espoir en l'Esprit. Dans le Monde d'Hier, je me rappelle qu'un de ses plus grands désespoirs fut de ne plus pouvoir écrire pour sa langue maternelle : l'allemand. Ses livres, avec ceux d'autres écrivains "décadents" finirent dans des autodafés et il déclarait que c'était un honneur pour lui de voir bruler ses livres en compagnie d'autres de ses illustres confrères. |