...des bourreaux était très bien rodée. La brutalité de l'action, le "choc psychologique" faisant que la victime n'avait pas le temps de la réflexion, juste de l'instinct.
Comment expliquer sinon les milliers de "langues" que les éclaireurs (razvedtchiki) soviétiques ont capturé dans le camp adverse puis ramené dans leur lignes pour intérrogatoire. Or les soldats allemands étaient armés eux, pouvaient se défendre, se débattre ou appler leur camarades. C'est ce qu'ils faisaient quelquefois d'ailleurs mais après, une fois le choc emotionnel vécu et digéré, jamais au moment de la capture et de l'effet de surprise.
Pour autant les juifs, les tziganes et les communistes étaint comme tout le monde, une fois qu'ils se sentaient soutenus par les autres de l'extérieur et armés, ils se battaient dans leurs guettos ou dans les forêts de partisans. Encore que, leur frange la plus guerrière (les jeunes aptes au service) avait déjà été mobilisée dans l'armée rouge.
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