Paris sous l'occupation - A livre ouvert ... - forum "Livres de guerre"
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A livre ouvert ... / les contributeurs de "Livres de Guerre"

 

Paris sous l'occupation de Francis Deleu le dimanche 22 mars 2009 à 17h54

Bonsoir,

Deux livres, parus ce mois de mars, retiennent l'attention :

- Paris dans la Collaboration de Cécile Desprairies aux Editions Le Seuil, 5 mars 2009 - Préface de Serge Klarsfeld
Présentation de l'éditeur
Entre 1940 et 1944, Paris vit au rythme de l'occupant : les réquisitions de biens publics et privés se multiplient, de grands hôtels deviennent des places stratégiques, les lieux de pouvoir se déplacent. Les restaurants, les garages, les bordels, les musées... : c'est toute la vie économique, sociale et culturelle de la capitale qui se trouve affectée. Certains Parisiens résistent, d'autres subissent, s'accommodent, voire collaborent. Fondé en grande partie sur des archives et des documents inédits, ce dictionnaire historique explore le Paris de l'Occupation, arrondissement par arrondissement, rue après rue, parfois numéro par numéro, et fait naître sous nos yeux une géographie dont la capitale garde encore trace aujourd'hui. Nourri de nombreuses citations extraites de témoignages de l'époque, l'ouvrage restitue l'ambiance d'une période qui continue de hanter notre mémoire.
Cécile Desprairies publia également, il y a peu, "Ville lumière, années noires : Les lieux du Paris de la collaboration" aux Editions Denoël, octobre 2008 - Préface de Pierre Assouline.

Présentation de l'éditeur
A l'aube du 14 juin 1940, l'occupation allemande de Paris a été immédiate et pratiquement totale dans certains arrondissements du centre. Au bout du compte, environ 40 000 logements auront été réquisitionnés et 400 hôtels occupés. Une vie sociale, mondaine, militaire, militante, administrative s'est organisée selon la nouvelle donne. De très nombreux immeubles ont changé d'occupants et de fonction. Les drames de l'Occupation se sont inscrits dans la pierre. Pourtant, les traces en apparaissent à peine dans le Paris d'aujourd'hui. La "Ville lumière " garde ses années noires pour elle, occultant la honte, cultivant les faux-fuyants. Sait-on encore où était la Kommandantur ? La Gestapo ? L'Institut des questions juives ? Où se trouvait le One Two Two, célèbre maison close ? Qu'était devenu le Palais-Bourbon ? Qu'abritaient la gare d'Austerlitz et ses abords ? Sur quels projets travaillait-on à l'Institut Pasteur ? Abondamment illustré de documents originaux, Ville lumière, Années noires retrace l'histoire de la plupart des grands bâtiments parisiens pendant l'Occupation, et met en lumière pour la première fois quantité de lieux oubliés ou méconnus. Une exploration qui permet de découvrir où s'est nouée la Collaboration et de comprendre comment l'"aryanisation économique" s'est mise en place. A travers cette approche inédite, c'est toute l'histoire de la France entre 1940 et 1944 qui est racontée, depuis les obsessions nazies jusqu'à l'enfer des persécutions, de la propagande omniprésente au poids du marché noir, des délires de la Révolution nationale au collaborationnisme le plus abject. En cela, comme le note Pierre Assouline dans sa préface, Ville lumière, Années noires apparaît comme le guide du Paris des romans de Patrick Modiano.
Egalement, une recension sur Histobibliothèque

- Les Parisiens sous l'Occupation, un album de photographie en couleurs d'André Zucca aux Editions Gallimard, 20 mars 2009 - Préface de Jean-Pierre Azéma.

Présentation de l'éditeur
Pendant l'Occupation, André Zucca , "reporter-photographe" correspondant français de Signal, accumula les instantanés en noir et blanc. Mais il fut aussi le seul Français à disposer des pellicules Agfacolor quasi introuvables à cette époque. La couleur, c'est plutôt en esthète qu'il en joua, pour rendre la Stimmung (terme intraduisible, disons " l'atmosphère ") d'une ville dont le charme lui paraissait presque intact, malgré - ou avec - la présence de l'Occupant. Son Paris occupé ne respire ni le malheur ni l'exclusion. Ce qui arrête l'objectif de Zucca, c'est plutôt le Paris où il faisait toujours bon vivre, où les mondanités continuaient comme si de rien n'était. Les cafés chic dans les quartiers huppés sont pleins. Les courses à Longchamp, dès 1941, permettent aux élégantes de rivaliser de chapeaux apparemment très difficiles à porter, mais si exubérants qu'ils permirent plus tard de dire qu'ils avaient surtout servi à impressionner le rustre allemand et donc à sauver l'honneur de la capitale. Le Paris de Zucca est un Paris un peu vide mais serein, quasiment hors du temps. Ces photographies en couleurs reflètent certes le talent incontestable d'un grand professionnel, mais plus encore le regard et le plaisir de l'esthète privilégiant un Paris qui lui est propre.
Bien cordialement,
Francis.

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