Avec un résumé de son livre à parraitre
"Ils furent 300, pas plus. L’élite de l’élite. En 1943, le Commandement Suprême Interallié recrute des volontaires parachutistes, britanniques, américains et français, pour la mission la plus secrète et la moins connue de la seconde guerre mondiale : l’Opération Jedburgh. Triés sur le volet, formés à toutes les techniques de la guerre non-conventionnelle, surentraînés et surmotivés, ces 300 commandos Jedburghs, précurseurs des Forces Spéciales contemporaines, sont parachutés par équipes de trois sur l’Europe occupée au cours de l’été 1944.
Parmi eux, Jean Sassi, un jeune Corse, déjà vétéran de la campagne de France et ancien des Corps Francs d’Afrique. Un engagement qui va le conduire des maquis du Vercors aux jungles du Laos, pour des missions très spéciales, contre les Allemands, puis contre les Japonais. De retour en France, ce sera la 11ème Choc, puis de nouveau l'Indochine pour y commander les Hmongs du Laos, guérilleros farouchement anti-Vietminh et pro-français. Les exploits de cette armée de l’ombre ne feront jamais l’objet d’aucun communiqué militaire. A la tête de ses partisans, il tentera en vain de sauver Dien Bien Phu, contre l’avis de l’Etat-Major et des politiciens qui se méfient de ce seigneur de la guerre, trop pur, trop dur. Après l’Indochine, ce sera l’Algérie, où l’attendent d’autres déceptions. Pendant des années, cette figure mythique des Services Spéciaux, homme d’honneur avant tout, a choisi de se taire, fidèle à la loi du secret qu’on lui avait enseigné chez les Jedburghs. Acteur des épopées les plus emblématiques de l’armée française, il a choisi de briser le silence et de raconter l’extraordinaire aventure que fut sa vie. Pour ses camarades tombés là-bas, dans le bocage normand, dans les sables du bled, dans les forêts d’Asie. Et pour les Hmongs qui poursuivent leur combat anticommuniste au Laos, oubliés de tous."
Peut être des révélations qui t'intéresseront, hein !
Amicalement
Jacques