| | | | La description du livre
| | Trucks & Tanks / Collectif Au sommaire du n° 8 de Francis Deleu le mercredi 31 décembre 2008 à 17h56A30 Challenger - Le rival oublié du TigerDéjà sévèrement étrillée lors de la campagne de France de 1940, l’Armée de sa Gracieuse Majesté doit reconnaître sont infériorité technologique en matière de char lorsqu’elle affronte l’Afrika-Korps dans les sables d’Afrique du Nord. Et les tares ne manquent pas. Trop lents, trop fragiles, sous-armés, sous blindés, les engins britanniques sont surclassés par leurs homologues de la Panzerwaffe. Et comme si cela ne suffi sait pas, les artilleurs allemands disposent de canons de 8,8cm à longue portée capables d’ouvrir le feu à longue distance sans que les équipages britanniques ne puissent réagir. Pourtant, les arsenaux anglais disposent d’une pièce assez performante pour venir à bout de tous les Panzer alors en service : le 17 Pounder Ordnance QF qui en est alors au dernier stade de sa mise au point. Reste à lui trouver un châssis à la hauteur de son potentiel antichar. Compte tenu de la taille et du poids de la pièce, la conception du futur Cruiser s’annonce complexe pour les ingénieurs britanniques ! Le char LECLERC - La naissance d'une nouvelle générationSi l’on pose la question de savoir quel est le char le plus efficace du monde à un tankiste français, allemand, britannique, américain, israélien ou russe, on est assuré d’avoir six réponses différentes, chacun avançant des arguments pertinents en fonction de ses besoins et/ou de son expérience. Après avoir mis de côté les courants de pensée prédisant régulièrement la mort des chars d’assaut, il est généralement admis qu’un véhicule de combat moderne doit être a minima un engin puissamment armé, bien protégé, extrêmement mobile et capable de se déplacer rapidement d’un point à un autre. Technologiquement avancé, ce blindé se doit d’être polyvalent pour pouvoir s’adapter à toutes les situations rencontrées, présentes et à venir. Au coeur des années 70 et 80, face à un tel cahier des charges et pour assurer au mieux le succès du futur char d’assaut français, les ingénieurs de GIAT Industries (GIAT pour Groupement Industriel des Armements Terrestres ; à noter que GIAT a été rebaptisé Nexter) vont présenter un véhicule bardé de solutions novatrices. La genèse du PANZER IV - Un Begleitwagen avant toutDe nombreux historiens de l’armement consacrent régulièrement l’impuissance du Panzer IV kurz à venir à bout de ses adversaires. La réalité du terrain tend d’ailleurs à leur donner raison. Le blindage du Panzer IV est effectivement trop léger pour résister aux projectiles perforants de tous calibres et sa pièce ne peut que difficilement transpercer la cuirasse des B1bis, T-34 et autres KV. Ce serait cependant oublier que le Panzer IV n’a initialement pas été conçu comme un char de combat destiné à engager ses congénères. Son rôle se borne à appuyer les autres blindés allemands grâce à son puissant obus explosif. Fortifications et points retranchés sont ainsi les principaux objectifs de ce Begleitwagen. Retour sur la genèse du char d’escorte des Panzer-Divisionen. « Kill Panzer ! » - Le Tank Destroyer M10Malgré quelques hésitations consécutives à l’entrée en service des missiles antichars, il est désormais convenu que le meilleur moyen de détruire un char est de lui opposer l’un de ses congénères. Si de nos jours cette vérité semble évidente, elle est, en 1940, encore très loin de constituer une réalité pour les autorités militaires américaines. Selon elles, les « tanks » n’ont d’autre vocation que d’appuyer l’infanterie. Et, pour remplir cette tâche, le tube de 75mm M3 est considéré comme le canon idéal grâce à son puissant obus explosif. Reste maintenant à affronter les Panzer. Selon les théoriciens américains, ce rôle ô combien risqué doit être tenu par des véhicules spécifiques dotés d’une puissante pièce antichar. Pour ce faire, les Américains vont développer la famille des Tank Destroyers dont le plus célèbre représentant est le M10. Les draisines blindées soviétiques - FAI et BA 20 ZHDLes voies de communication ont toujours constitué une source de problèmes pour les Soviétiques confrontés à l’immensité de leur territoire. Le rail, malgré ses faiblesses, présente une qualité de roulement bien supérieure à celle des quelques routes et surtout des mauvaises pistes de l’empire soviétique. Lorsqu’une armée a un besoin urgent de matériel ferroviaire à usage de reconnaissance, ou bien que la recherche de l’économie des moyens prédomine, la solution la plus immédiate est la conversion de matériels routiers existants. En outre, cette méthode permet une forme de standardisation. Dans le cas de l’Union soviétique, le besoin de véhicules de reconnaissance à roues est apparu dès la Guerre civile et leur emploi s’était généralisé. Les années trente voient donc le développement de nombreux projets et prototypes, dont certains donnent naissance à une version ferroviaire, indispensable dans les zones où la voie ferrée représente le seul moyen de déplacement rapide et sûr. Le canon automoteur Wespe (Sd.Kfz. 124) - La guêpe des Panzer-Artillerie-RegimenterLes premiers engagements des Panzer-Divisionen lors des campagnes de Pologne et de France démontrent rapidement les limites voire les lacunes des unités d’artillerie de la Wehrmacht. Essentiellement hippomobiles, ces dernières sont dans l’incapacité de fournir un appui-feu rapide aux troupes mécanisées allemandes. La vitesse de déplacement des chars et autres semi-chenillés laisse en effet loin derrière les batteries d’obusiers de 10,5 et 15cm. Trop souvent, les Panzer doivent se passer de l’artillerie et ne peuvent compter que sur leurs propres moyens. Quand les pièces sont disponibles, elles ne peuvent qu’intervenir en arrière du front et se révèlent vulnérables aux tirs de contrebatteries. Les Allemands mettent alors au point des véhicules partiellement improvisés comme les Sturmpanzer I armés d’un obusier court de 15cm qui connaîtront leur baptême du feu lors de la Westfeldzug de 1940. Bien qu’imparfaits, ces premiers canons autopropulsés se révèlent prometteurs. Au printemps 1942, décision est prise de concevoir des canons automoteurs plus aboutis. COMMENT ÇA MARCHE ? - Les suspensionsDans la littérature spécialisée, il est très rarement fait état de l’importance de la suspension. Pourtant, sans elle, le char perd une grande partie de son efficacité. Pourquoi est-elle absolument nécessaire et comment a t-elle évolué à travers l’histoire de l’Arme blindée sont les deux questions auxquelles nous tâcherons de répondre dans cette étude. SIMULATEUR DE COMBAT - Red Orchestra - Ostfront 41-45Que cela soit en ligne, sur consoles ou sur P.C., les simulateurs de combats sont incontournables pour les amateurs de sensations fortes ! Tous ne se valent pas, et pour vous aider dans vos choix, Olivier Bergon, responsable du site France – Simulation, vous propose son analyse du jeu Red Orchestra pour revivre les émotions des fantassins et des équipages de chars sur l’Ostfront de 1941 à 1945 ! Comparatif : Panzerjäger Tiger(P) Ferdinand, vs Samokhodnaya Artileriskaya Ustanovoka 152 (SU-152)En juillet 1943, le Panzerjäger Tiger(P), ou Ferdinand, et le Samokhodnaya Artileriskaya Ustanovoka 152 sont les blindés les plus impressionnants de leurs arsenaux respectifs. D’ailleurs, leur première rencontre dans les plaines du secteur de Koursk sera explosive. Équipé de SU-152, le 1529e Régiment de canons automoteurs incorporé à la 7e Armée de la Garde du Front de Voronej revendiquera ainsi pas moins de 12 Tiger et 7 Ferdinand en 3 semaines de combat ! À la fin de cette bataille, le canon automoteur soviétique prendra le surnom de « Zvierboi ». Mais méritait-il réellement l’appellation de « tueur de fauves » face au Sturmgeschütz mit 8,8cm Pak 43/2 ? |
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