Le retour ?...quoique que - A la barre de l'Indochine - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

A la barre de l'Indochine / Amiral Decoux

En réponse à
-1Le bilan de Decoux en 2008 : de Laurent Laloup

Le retour ?...quoique que de Laurent Boussaton le dimanche 02 novembre 2008 à 18h58

bonjour

en 2007, René Poujade a sorti chez l'Harmattan:" l'Indochine dans la sphère de coprospérité japonaise de 1940 a 1945". mais nous suivons surtout l'oeuvre destructrice de Decoux dans la péninsule pendant cette période. l'auteur, qui fut parmi les derniers renforts venus de métropole y souleve quelques questions embarrassantes comme l'implication de Decoux dans l'application, sur place, de la révolution nationale, ou les contradictions de son livre "A la barre de l'Indochine", ou encore sa croyance (celle de Decoux) jusqu'a très tard (au alentour de 43) de la victoire des forces de l'axe donc du Japon en Europe ou en Asie...etc.

Enfin une postface de Etienne Schlumberger, ami et camarade de l'auteur:
"le récit de René Poujade éclaire d'un jour particulier l'histoire passionnante, mais peu connue, de l'occupation japonaise de l'Indochine Française pendant la seconde guerre mondiale...
Ce livre analyse l'etrange comportement de l'amiral Decoux,...qui, comme les autres responsables de la marine de Vichy, allait d'illusion en illusion (c'est moi qui souligne) jusqu'au désastre.
D'abord convaincus d'une victoire rapide de l'Axe, ils choisirent de se soumettre pour évite le pire. Puis, cette victoire tardant a venir, ils se réfugièrent dans une soi disant neutralité refermée sur elle même, en attendant de voir venir.
Une "Indochine en paix dans un monde en guerre...". Cette "neutralité" portait a combattre, par tous les moyens, les Rebelles, les résistants qui risquaient d'amener des représailles des occupants. Il fallait donc se soumettre en attendant la paix, tandis que les "vilains" combattraient en attendant la victoire.
Pour eux, le conflit était territorial alors qu'il était de l'éthique. ils n'ont pas su, lors d'une fin qu'ils n'avaient pas envisagée, se dégager de leurs notions d'un autre age.
René Poujade, qui fut témoin et acteur de ce drame, décrit remarquablement bien le cheminement de l'esprit du "gougal" Jean Decoux, cheminement très semblable a celui de ses collègues de France."

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bonne lecture

laurent

*** / ***

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