Chère Claire,
J'ai noté que tous vos messages tournent systématiquement autour du même sujet (pas toujours traité de la meilleure manière).
Non, les françaises n'étaient pas toutes des "marie-couche-toi-là" comme on disait à l'époque. Ces relations étaient d'ailleurs l'exception, et supposaient un certain "courage" que peu de jeunes femmes de prisonniers (souvent hébergées par leur famille) avaient... Savez-vous combien d'interdits et de tabous familiaux il fallait transgresser pour tromper son mari prisonnier en Allemagne avec un allemand en 1941 ?
Je doute que la faim ait joué un rôle déterminant à grande échelle sur des parcours individuels qui restent l'exception....
Maintenant, à mon tour de vous poser une question (elle ne vient pas de mon professeur) : pensez-vous qu'il y a eu plus de liaisons :
1) entre les françaises et des membres des forces d'occupation allemandes en France entre 1940 et 45 ?
2) entre des femmes allemandes, et les jeunes soldats des unités françaises victorieuses occupant l'Allemagne après 1945 ?
Bien évidemment, en rapportant ces statistiques aux effectifs respectifs desdites forces et à la durée de "l'occupation"...
Après j'aurai d'autres questions sur le nombre de liaisons pendant les échanges scolaires entre jeunes français et jeunes allemandes (là aussi, mes quelques expériences montrent une différence statistique notable selon leur "sens" ;-)))
Bien évidemment, il ne s'agit pas pour moi d'obtenir de vous des réponses (je les ai déjà en partie ;-) mais plutôt de vous faire réaliser, sans animosité ni mise en cause personnelle, à quel point votre "monomanie" devient blessante à la longue...
Cordialement,
CM |