J'ai pensé 1930 et écris "dans les années trente", ce qui change quand même.. un peu
Chez aucun des deux, Hitler et Staline, j'ai lu une quelconque réprobation quant aux exactions commisent par l'autre...dans les années trente. Certes Hitler s'en prenait violemment aux communistes Allemands.
Ce qui fausse un peu le jugement, même si l'on dit que l'Histoire ne doit pas juger, c'est que les communistes ont été à la fois bourreaux et victimes. Pour autant que l'on désigne par "communistes" à la fois les stalinistes et les communistes occidentaux. Un autre débat.
Ce débat c'est le fascisme et je remercie ceux qui en connaissent bien plus que moi sur le sujet. C'est l'immense avantage de Ldg, ceci de façon claire.
Dans son livre Hibbert décrit bien le caractère profondément jaloux de Mussolini. Jaloux d'abord des colonies des autres pays occidentaux, d'où l'invasion en Abyssinie. La condamnation et les sanctions l'ont finalement poussé du côté d'Hitler qui ne l'avait pas condamné. Et puis il était aussi jaloux des succès et de la puissance nazie, son caractère le poussait à se mettre du côté du plus fort. Quant à l'Espagne il s'est trouvé non seulement du côté de l'Allemagne mais également du côté des Américains et des Anglais, ceci est bien décrit dans le livre de Mary S. Lovell Betty Pack L'espionne qui changea le cours de l'Histoire .
Hibbert P. 156
"Impossible de rester hors de cette guerre, dit-il un jour agacé à sa femme, et il est encore plus impossible, dangereux surtout, de ne pas y entrer aux côtés du Reich. Le pacte russo-allemand rend l'Allemagne imbattable pour n'importe quelle puissance ou coalition." Et il murmurait sans cesse ce qu'il avait dit en 1925: "Personne n'aime les neutres".
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