Re-bonjour,
... je vous ai répondu "à main levée" car cela me paraissait évident. Une ligne de fortifications type ligne Maginot était une idée impensable pour un officier d'E.M. slave, polonais ou russe. Des 1918/1920, les tacticiens de l'Est prônaient le mouvement, ne serait-ce qu'avec deux canassons, un chariot et une mitrailleuse (Le Grand Charles en a tiré ses théories du Blitzkrieg, reprises par Guderian).
Mais, je reléve que pour beaucoup de Français, les plaines d'Europe Centrale sont un parcours touristique, l'autoroute su soleil. . Détrompez-vous : le pire ? ... le sable, été comme hiver, ce sable qui vous fait perdre toute force physique. Puis la MTO : 40° en Bielorussie, cela vous assomme, vous manquez d'air, vous étouffez. Les forêts incontrôlables. Puis les obstacles : les Russes abandonnent la ligne "Staline" pour les marais du Pripet. Croyez mon expérience, progresser dans cette zone équivaut à la Guyane : forêt dense et sol instable. Tout cela les Russes le savaient. Leur effort de logistique portait sur les lignes de communications : routes et trains. Et quand on sait, qu'à l'Est, il n'y a pas de cailloux, de pierres, construire une simple route pavée devient un sacré challenge.
Je ne sais pas qui de vous a crapahuté à l'Est, mais si le pays est plat (.... les "vagues" sont mortelles), inutile pour un bunker enterré, le climat, le terrain sont des éléments tactiques à considérer pour qui veut comprendre les combats à l'Est !
Bonne journée |