Pygmalion vient d'éditer un essai de Max Hastings, La division Das Reich et la Résistance présenté ainsi :
8 juin 1944... La division «Das Reich», forte de quinze mille hommes, deux cent neuf chars et pièces d'artillerie, s'ébranle à Montauban en direction de la Normandie. Entravée dans sa progression par la Résistance, par des opérations de commando et les bombardements de l'aviation alliée, elle va sur son trajet acquérir bientôt une terrible notoriété, en se livrant, à Tulle et à Oradour-sur-Glane, à deux représailles sanglantes dont le souvenir tragique ne s'est jamais effacé. Ces exactions barbares, perpétrées lors d'une phase critique des hostilités, allaient avoir indirectement d'importantes conséquences au niveau stratégique. En effet, si la division «Das Reich» était arrivée à temps sur les lieux du débarquement, elle aurait, selon toute vraisemblance, sinon permis aux forces allemandes de rejeter les alliés à la mer, du moins contribué à différer l'issue de la bataille, retardant du même coup la libération rapide de la France. Quel rôle la Résistance joua-t-elle dans le déroulement de ces événements ? Dans quelle mesure sa participation héroïque freina-t-elle la marche de la division ? Voici l'une des pages les plus douloureuses et les plus extraordinaires de la guerre secrète dont certains épisodes n'avaient encore jamais été racontés. |