En mars 1945 Hitler intima à Albert Speer, grand maître de l'économie nazie, l'ordre de détruire les réseaux de chemins de fer, les ponts, les usines, les entreprises de services publics, de "brûler la terre allemande". Speer recula devant une telle monstruosité et supplia son Führer de considérer ce que cela signifierait pour les générations à venir…Hitler se tourna vers lui et dit:
" Si la guerre est perdue, la nation doit périr. C'est inévitable. Inutile d'imaginer ce dont le peuple aurait besoin pour mener une existence même primitive. Il est plus sage au contraire de tout détruire nous-mêmes. Il a été prouvé que cette nation est la plus faible et l'avenir appartient seulement aux peuples de l'Est, les plus forts. En outre, ceux qui demeurent debout à l'issue de la bataille sont des êtres inférieurs. Les bons sont tombés."
Allen Dulles Les secrets d'une reddition
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Ce sont effectivement ces ordres de destruction qu'avaient reçu les responsables de l'armée d'Italie. Le général SS Wolff avait compris qu'il valait mieux pour lui (vu aussi son passé !) essayer d'engager la reddition en prenant contact avec les Alliés et c'est ce qui s'est fait en Suisse. Mais cela n'a pas été tout seul et à bien failli échouer. Car justement l'officier allemand responsable du Tyrol autrichien ne voulait pas entendre parler de reddition sans condition, ce qu'exigeaient les Alliés. Lui il rêvait toujours d'une sorte d'accord avec les Alliés pour contrer les Soviétiques, ou de rester maître de son armée en accord avec les Alliés, une sortie honorable en quelque sorte. Il a d'ailleurs fusillé quelques officiers en faveur de la reddition et même emprisonné Wolff. Mais il faut lire ce livre pour comprendre car c'est assez compliqué.

Cordialement

CF