Pour tenir les personnels mutés dans les protectorats il y avait une contrainte simple, la prime de T.O.E : une moitié perçue au départ et le reste attribué au retour à la condition que le séjour ait été accompli totalement. Hors certaines familles avaient tout laissé pour partir tenter l'aventure. Le premier objectif, mettre la 1ère partie de la prime de coté, car si le séjour est interrompu, il faut la rembourser. Terrible poids pour des gens modestes.
Autre exemple, dans les années 60, un 2° classe appelé recevait 0,50 franc par jour. Le caporal-chef appelé : 9,40 francs tous les 15 jours avec un complément en alternant 1 fois : 1 savon de Marseille, 10 timbres "FM" la fois suivante 1 boite de cirage et 1 bon de colis. Et tous les mois : 16 paquets de gauloises-troupe. |