Bonjour,
Hans Mend, camarade de Hitler au régiment Litz au cours de la Première Guerre, le décrit comme "un type bizarre. Il s'asseyait souvent dans un coin de notre mess, la tête entre les mains, plongé dans ses réflexions. Parfois, il se levait d'un bond, arpentait nerveusement la pièce, déclarait que, malgré tous nos canons, la victoire nous serait refusée, car les ennemis invisibles du peuple allemand étaient plus dangereux que le plus gros canon ennemi. Ceci l'amenait à attaquer violemment les marxistes et les juifs dans le même style qu'autrefois au foyer de la Meldemannstrasse. [*]
Bien cordialement,
Francis.
[*] in Alan Bullock, Hitler ou les mécanismes de la tyrannie, Tome 1: L'ascension, bibliothèque Marabout Université, 1962. |