La formulation n'est pas très heureuse, mais c'est vrai : la zone non occupée a permis à de nombreux juifs français et étrangers d'échapper - pour un temps ou définitivement - aux arrestations et aux rafles, tout comme dans la zone d'occupation italienne. Difficile de chiffrer, mais plusieurs dizaines de milliers de juifs trouvèrent une paix relative à Nice et aux environs sous l'occupation italienne, les Italiens refusant de collaborer avec Vichy et les nazis.
Dans sa bio de Darquier, Carmen Callil écrit : les Allemands savaient, grâce aux données du recensement, qu'il manquaient encore deux cent soixante-dix milles Juifs à l'appel. Ils étaient en outre persuadés (...) que des milliers d'autres se cachaient en zone sud..
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