Dans "les passions et les haines" (Henri Amouroux) tome 5, p.73:

"A cette propreté allemande, certains (qui sont loin d'être tous des admirateurs inconditionnels de l'Allemagne) opposeront bientôt la saleté française. Un ouvrier, dont la lettre en date du 12 juillet 1942 est publiée par l'hebdomadaire LE PONT, et qui travaille à Berlin, s'est posté un samedi aprés midi dans les lavabos de son camp.


Sur les 100 Français qui ont défilé devant lui,

9 seulement ont pris une douche;

11, le torse nu se sont lavé tête, poitrine, bras, mains, jambes et pieds;

14 se sont lavé le visage, les bras, les mains;

19 se sont lavé la tête, le visage, les pieds et les mains;

42 se sont lavé le visage et les mains;

5 seulement le visage sans retirer veste ni casquette."