La carrière de Marlène Dietrich est tout entière faite de paradoxes, à l'image des amours de cette trés belle femme, qui aimait autant le sexe opposé que son propre sexe.
On a dit d'elle que, antinazi viscérale, elle avait repoussé les avances de Goebbels et Hitler, qui voulaient en faire la fuhrerin du cinéma allemand. Rôle qui échut à Leni Rieffenstahl.
Marlène, donc, démocrate et férue de liberté, partit pour les Etats Unis, tourna des films, porta l'uniforme de l'US ARMY, et surtout, sauta au vol sur la chanson "Lily Marlène", qui ne la concernait nullement à l'origine, mais devint son hymne personnel.
Sa liaison avec Gabin, composant ainsi ce que les français d'Hollywood surnommaient "le couple de l'armistice", avait auparavant accrédité l'image démocrate de la troublante chanteuse.
Malheureusement, il est aussi établie qu'en 1938, elle était la compagne du pacifiste Erich Maria Remarque, et qu'elle s'amusa à le tromper. Lors de vacances au Cap d'Antibes. Et avec qui? Le sulfureux Joseph Kennedy, diplomate américain pro nazi, accusé par Churchill en 1940 d'espionnage au profit du Reich. L'homme à qui nous devons l'isolationisme américain de 1940. Drôle d'amant pour une démocrate. Et c'est peut être du renvoi aux USA de Kennedy père que Marlène a dû son entrée aux USA.
Où le papa lui présenta un fiston, mal dégrossi, qui n'était pas encore JFK, et que Marlène ajouta à sa collection sans problème.
Oui, je sais, sexe et opinions politiques sont, en principe des domaines différents. |