Bonsoir,
Où trouver les noms des participants à la conférence de Saint-Jean-d'Acre si ce n'est dans l'ouvrage de Henri de Wailly ? Très admiratifs des vaillantes troupes fidèles à Pétain, de Wailly l'est malheureusement moins pour les "rebelles" de la France Libre.... à se demander ce qu'il faisait autour de la table de conférence.
Je vous livre l'extrait où les délégations prennent place autour de la table (page 369) :
La grande table en T qui occupe le milieu de l'espace est drapée de couvertures militaires; du papier et des crayons sont disposés devant chaque siège. Le général Wilson, qui préside la délégation alliée, attend, entouré d'officiers. Il est 11 h 20. A l'entrée des Français, tous se lèvent. On se salue. La réception est hautaine. Au vif désagrément de la délégation de Beyrouth, des délégués de la France libre sont présents, debout à côté des Anglais. Churchill les a imposés au tout dernier moment. Il y a là le général Catroux, le colonel Brosset, le colonel Valin et le capitaine Répiton-Préneuf. Catroux est à droite de Wilson. Tous s'assoient. Les délégations se font face. Le Corbeiller, qui observe les Français libres, ressent "leur haine sourde". Répiton-Préneuf, face à lui, se souvient aussi : "ils nous regardaient et nous les regardions. Leurs yeux évitaient Catroux et ceux qui l'entouraient pour s'accrocher à Wilson, à Lavarack, aux officiers de la Royal Navy et de la RAF, mais invinciblement ils coulissaient vers nous." Conty, directeur des affaires politiques du Haut-Commissariat et Répiton-Préneuf, FFL, serviront d'interprètes.
En notes, de Wailly donne d'autres précisions :
- La délégation britannique comprend l'Air Commodore Brown pour la RAF, les généraux Lavarack et Allen, les brigadiers Bridgeford, Rowell et Stevens en tenue de campagne, sans décorations.
L'auteur mentionne également la présence de journalistes :
- L'Anglais Moorhead, l'Australien Kenneth Slesson, l'Américain Ken Klift et un Français libre.
Bref, pour répondre à votre question,
Martial Valin des FAFL participait à la conférence. Y en avait-il d'autres ??
Bien cordialement,
Francis.