Similitudes avérées - Zidou l'Gouddam ! - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Et les autres livres cités


La description de ce livre

Zidou l'Gouddam ! / Jérôme Leygat

En réponse à
-1J'adore ce livre ! de Leon

Similitudes avérées de Leon le mercredi 21 novembre 2007 à 09h47

Bonjour,
J'ai pas mal avancé, normal, je n'arrive pas à me sortir de ce livre...
Des choses troublantes et intéressantes.

Vous vous rappelez sans doute, pour ceux qui ont lu "Ma dernière Vie", de ce petit passage à Marseille, 29 aout, défilé des troupes libératrices:
"De Lattre est là, en chemise, l’allure noble, affichant un fier sourire, accordant poignées de mains et récompenses aux officiers de la 3e DIA, recevant avec satisfaction les bouquets de fleurs que lui offrent de jeunes marseillaises. Puis c’est au tour des FFI de défiler. Bertrand fera cependant remarquer avec une certaine exaspération qu’ils « semblent bien plus nombreux que pendant la bagarre »…"

Voici ce qu'en dit J. Leygat:
"Ainsi à Marseille, 401 Résistants FFI et FTP authentiques étaient recensés par les chefs de réseaux au matin du 15 aout 1944. A la prise d'armes sur le quai des Belges, le 29, ils étaient déjà plus de 1500 à défiler. Des types bardés de mitrailleuses piquées aux Allemands morts et qui s'étaient fait remarquer dès la fin des combats :"On vient vous donner un coup de main !". Un mois plus tard, pour ce seul département, ils étaient officiellement plus de 95000 !" (page 338)

Un peu plus loin dans "Ma dernière Vie", 31 aout:
"Nous arrivons à Privas en début d’après-midi. Sur notre route, les gens nous regardent avec incrédulité. Nous sommes les premiers Français à passer ici.
Méfiants, l’air inquiet mais l’œil curieux, ils n’osent encore manifester leur joie. D’où sortent ces chars, ces dizaines de chars qui passent devant eux dans un vacarme épouvantable ? D’où viennent ces énormes camions, ces canons puissants ? Qui sont ces hordes de soldats mal rasés, suants et poussiéreux, blancs, noirs, arabes, en uniforme américain et portant casque anglais, bien armés, bien équipés, qui traversent à toute allure leur village dans leurs véhicules barbares ? Ce sont donc eux, ces fameux Américains dont on leur a tant parlé ?" (...)

"Dimanche : encore un voyage sur St Etienne chez « Monsabre », avec le colonel Thuaire. (...) Nous les attendons dans un petit restaurant où le portrait de Pétain est encore accroché derrière le comptoir. Nous partons ensuite vers St Just sur Loire, un village très isolé, chez des cousins du commandant, qui nous invitent à boire café et Champagne.
Dans tous ces bourgs à l’écart des grandes routes, les gens n’ont pas vu encore l’ombre d’un Allié. Certains n’ont d’ailleurs jamais vu un seul Allemand. Les gosses sont passionnés par nos jeeps, ils veulent tous y toucher, monter, faire un tour. Notre avancée trace partout un sillage de soudain patriotisme, de curiosité, d’envie et de joie presque enfantine. Pour tous ces gens, nous surgissons d’un autre monde."


Et dans "Zidou l'Gouddam":
"Les difficultés qu'il [de Lattre] éprouva pour compléter nos régiments décimés (...) confirmèrent ce sentiment que nous avions souvent de troubler la tranquillité du pays avec "notre" guerre.(...) Une fois leur pâté de maison libéré, beaucoup de nos "héros de la dernière heure" étaient retournés vaquer, sans plus s'en faire à leurs petites affaires. C'est toujours le même pays, en fait, aussi pépère et peinard qu'en 1939, mais tranquillisé aujourd'hui par 27 divisions américaines, 15 britanniques et 7 françaises qui allaient bouter le boche hors de chez nous et nous récupérer l'Alsace-Lorraine en deux coups de cuillères à pot!(...) Il fallait laisser faire les spécialistes. Ben voyons... il est vrai que des années de propagande n'avaient pas tenu le pays trop au courant des combats acharnés et victorieux que nous avions menés. Mais quand même ! Le moins que je puisse dire, c'est que le peu qu'ils en surent, ils se dépéchèrent vite de l'oublier !"(page 350)

Et un petit Pastis, pour la route, avec les mots candides d'une limonadière provençale, adressés à un sous-officier de la 3e DIA :
"Enfin, vous voilà ! On va enfin pouvoir respirer ! Vous pouvez pas vous imaginer ce qu'on a souffert. Quatre ans qu'on les a eus sur le dos ! Quatre ans ! Tenez, avant-hier, ils étaient encore tous là en terrasse à boire le Pastis !" (page 349)

A suivre...

FL

*** / ***

lue 3102 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes