B. Violet biographe a été et est encore discuté parce que certains des moyens qu'il emploie pour écrire ses bios sont discutables. En quête de ce qu'il faut bien nommer des scoops, à partir de quelques pistes et de témoignages pas toujours de première main, généralement sans l'apport direct de ses sujets vivants qui ont appris à se méfier des conclusions de l'enquêteur, il "bouche les trous" sans toujours avoir des éléments sûrs à avancer. Il exagère, il fait mousser l'importance d'un fait, d'un engagement, d'une connerie, etc. Il faudra lire les passages où il est question du père de Catherine complaisant avec l'occupant. Sont-ils importants : nombre de pages et surtout valeur et pertinence des sources ? Ou ont-ils été mis en avant et exagérés par l'éditeur pour que les médias attirent le lecteur internaute avec des accroches et des "chapeaux" forcément réducteurs car rédigés comme on le fait pour des produits d'appels ? En tout cas, comme pour Delon et Johnny, ça semble fonctionner.
De Violet j'ai lu quelques titres, notamment ses bios de Delon (intégralement) et de Johnny (en partie). Dans les deux cas, j'ai eu l'impression un peu désagréable qu'il tentait d'inverser les liens et rapports chronologiques entre ses sujets devenus célèbres et leurs milieux familiaux. Comme si les stars étaient dépositaires des erreurs de membres de leurs familles (!) (Si je ne me trompe pas, il y a eu des suites judiciaires, en tout cas pour son Delon. (Son Mylène Farmer que j'ai pas lu souffre des mêmes procédés.)
L'article du Nouvel Obs dit encore :
La star elle-même n'est pas épargnée dans l'ouvrage. Bernard Violet la décrit en véritable femme d'affaires prête à tout pour s'enrichir, comme, par exemple, à monnayer très cher sa présence à des soirées people.
Le biographe, qui a déjà écorné les mythe Mylène Farmer, Alain Delon ou PPDA, affirmait dans Le Parisien de mercredi que Jamel Debbouze serait son prochain sujet.
Comme si Violet voulait régler des comptes... A suivre
RC
Note : Dans son livre, Pascal Ory ne mentionne pas Maurice Dorléac. J'ai vérifié aussi dans d'autres titres et dicos : rien non plus. En ligne non plus. Ce qui ne signifie pas que le père de Catherine et Françoise n'ait pas été impliqué dans des productions collaborationnistes, mais il ne fut certainement pas un personnage important de la collaboration culturelle avec Le Reich. Comme ses confrères et sœurs du cinéma français, il a voulu travailler pour bouffer. A-t-il dépassé le tolérable ? Je n'en sais rien, mais pourquoi s'étaler sur ces années du père dans la bio de sa fille ?
A propos, si quelqu'un a des éléments, merci de les déposer.
Là encore. ça sent le procès d'intention et le réglement de compte. |