La grippe « espagnole » était venue de la Chine comme d'habitude via les Etats-Unis. Elle a les symptômes d’une grippe grave qui se termine par une pneumonie, « pneumonie franche lobaire aiguë » (atteignant un lobe du poumon) ou broncho-pneumonie disséminée.
Si au départ la grippe due à in virus n’est pas sensible aux antibiotiques, au décours de la maladie lors de l’installation de la pneumonie due à un microbe surajouté, elle est essentielle.
Or en 1918, les antibiotiques n’existaient pas. La pénicilline est apparus dans les années 1945/46 avec l’armée américaine. Encore en 1947 on pouvait voir dans certaine Pharmacie « ici on vend de la pénicilline à 200 000 unités »une dose pour un petit enfant.
La grippe « espagnole » bizarrement atteignait plutôt les adultes jeunes. Mais il faut dire qu’ « adultes jeunes » était égal à « tranchées et diminution de la résistance physique »
400.000 Français sont morts en particulier chez les combattants.
L’Espagne n’ayant pas de censure des journaux car pas de guerre, nous pensions que la grippe en venait.
Si la pénicilline était vulgarisée par le débarquement de l’armée américaine, c’est un Anglais Fleyming qui l’a découverte un peu avant la guerre de 40. Mais au début du siècle c’est un médecin militaire français qui dans sa thèse de doctorat a constaté que les microbes ne se développaient pas en présence du « Pénicillium Notatun ».
Mais peine perdue. Les industriels français auraient pu faire un pas de géant à la médecine en gagnant 40 ans. |