....par un Français libre : - Une vie pas comme les autres - forum "Livres de guerre"
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Une vie pas comme les autres / P.H Clostermann

En réponse à -2
-1La mort du général de steph2

....par un Français libre : de Laurent Laloup le jeudi 27 septembre 2007 à 20h13

La réaction d'un Français libre, A.-J. Ragot , à l'annonce de la disparition du Général :

Charles de Gaulle n'est plus.
Sur nous, anciens de la France libre, la nouvelle s'est abattue, brutale, nous recouvrant, pesante comme une chape de plomb.
Pour ma part, j'accomplissais un travail de représentation lorsqu'elle m'atteignit. Ce me fut un choc. D'aucuns trouveront peut-être cela idiot, mais l'émotion qui m'assaillit me secoua autant que lors du décès de l'auteur de mes jours, des années auparavant. Et puis, pourquoi ne le dirai-je pas, il me fallut un très gros effort de volonté, pour empêcher que le sanglot qui m'étouffait ne s'extériorise devant mon client.
Que personne n'aille surtout s'imaginer qu'il y ait là question partisane ou politique quelconque ! Mon incompréhension pour cette dernière, n'a d'égale que mon étonnement à l'égard de ceux qui en font leur moyen de vivre. Et, bien qu'ils ne l'avouassent pas, je connais quelques citoyens « rouges » bon teint et non des moindres, qui, à cette nouvelle, éprouvèrent le même émoi:
Non, ce fut bien autre chose. Un sentiment d'une infinie profondeur. Il faut avoir appartenu à la France-libre combattante et avoir vécu ses luttes (quelquefois fratricides) pour le vraiment comprendre.
A présent, c'était une page de notre vie qui se tournait. La dernière, je crois, d'un grand chapitre, dur, viril, chargé d'actions joyeuses ou tristes et de mâles mêlées, quelquefois formidables, souvent sublimes
.

L'auteur , un Sans-Grade, réussira à entrer à la Boisserie lors des obsèques.
"Après avoir effectué et avec quelle émotion, ce que les convenances nomment les derniers devoirs, nous avions été, dans le vestibule de La Boisserie, chaleureusement remerciés par les parents du Général. Ils tinrent à nous dire que notre visite de « sans-grade » était, d'entre toutes, celle qui leur procurait le plus d'émoi. Mais point n'était besoin qu'ils l'affirment , cela éclatait sur leurs visages.
"


Cordialement
Laurent Laloup

*** / ***

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