Jusqu'à la fin, Hitler est resté logique à lui même.
Le Hitler d'Avril 1945, qui vitupérait encore contre les juifs, n'avait pas changé d'un iota de l'agitateur des brasseries munichoises des années 20.
Son antisémitisme est resté le même, dans la victoire et dans la défaite.
Pas une seule fois, ne l'a effleuré le doute, la pensée que ce qu'il pensait était erroné, et qu' il commettait un meurtre gratuit.
Le personnage était d'ailleurs tellement persuadé qu'il ne pouvait pas se tromper que même son opinion sur d'autres sujets (France, Angleterre, URSS, Etats Unis) n'a guère varié.
La médiocrité de sa pensée éclate à chaque page dans ses "Libres Propos".
Cet antisémite viscéral, en fin de repas, un soir de 1941, déclare tout de go que le texte qui contient toute la sagesse de l'humanité, c'est...
LES DIX COMMANDEMENTS !
On est loin des divagations paganistes qu'on lui a attribuées depuis. |