Bonjour,

Ayant eu le courage d'aller jusqu'au terme de l'ouvrage de Henri De Wailly, je suis tombé sur le discours d'adieu adressé à ses compagnons d'armes en Syrie.
Nous en donnions déjà un extrait ici : Dentz! Un état d'esprit
De Wailly en donne une version plus complète :

*** Vous avez vu nos adversaires gaullistes et britanniques. Les premiers vous mes avez jugés. Vous connaissez ceux qui sont passés de leur côté, les tarés, les endettés, les ambitieux, les aigris, les mal mariés ou pourvus de maîtresses.... Quant aux Britanniques, vous avez retrouvé en eux nos ennemis séculaires qui ne pensent qu'à trouver, à la paix, la France sans marine, sans colonies, sans traditions... La paix à laquelle il peuvent prétendre n'est qu'une paix de lassitude et de compromis, nous ramenant tout ce dont nous avons failli mourir : la politique démocratico-maçonnique et la finance judéo-saxonne *** (page 449)

Et De Wailly d'écrire sans rire à propos de ce discours :

Dans son allocution d'adieu, il adresse à tous un salut empreint d'émotion, mais aussi d'amertume, malheureusement très coloré par la logomachie de l'époque qu'à travers toute cette aventure il est seul à pratiquer.

Et ben! Etonnant discours empreint d'émotion à coloration logomachique ! Euh... logomachie c'est quoi aux yeux de l'historien ? Verbiage ? Verbalisme ?

Bien cordialement,
Francis.